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Critique de JML38


JML38
13 novembre 2018
Fiction et autobiographie se mêlent dans ce roman. L'auteur nous parle d'abord de son enfance pendant la révolution culturelle chinoise dont fut victime son père, petit parfumeur accusé d'exploitation. Puis de l'enfance de Chen dans des conditions similaires. C'est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cette période marquante de l'Histoire chinoise avec les critiques publiques, le déplacement des "instruits" vers les campagnes pour ré-éducation, une scène de l'enfance de Chen paraissant totalement surréaliste avec un médecin nettoyant les couloirs de l'hôpital pendant qu'un ouvrier, leader d'un mouvement prolétarien, reçoit en consultation et rédige les ordonnances.
Dans un autre passage l'auteur donne quelques éléments sur son parcours personnel, ce qui l'a amené vers l'écriture et comment une amitié d'enfance a inspiré un personnage récurrent de ses romans, «Lu le Chinois d'outre mer».
Comme d'autres écrivains l'ont fait avec leur «héros», Xiaolong Qiu raconte les débuts de Chen dans la police. Arrivé là par hasard, d'abord cantonné dans un rôle de traducteur, sa curiosité et sa perspicacité vont lui permettre de s'impliquer dans une première affaire et de s'apercevoir qu'il y prend goût.
La lecture est agréable, le texte, parsemé de citations, proverbes, extraits de poésies, fait la part belle à la nourriture avec de nombreuses descriptions de plats chinois dont la dégustation semble rythmer le récit.
L'ensemble, composé d'éléments relativement hétérogènes, m'a semblé assez disparate. Les deux nouvelles qui complètent les débuts de Chen dans la police ne trouvent pas vraiment leur place et la dernière partie autobiographique m'a paru quelque peu longuette.
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