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Critique de Riadoc
Un premier contact ( ou rencontre du troisième type ) entre l'humanité et une potentielle forme de vie extraterrestre, c'est ce que nous vend la quatrième de couverture.
Une sonde voyager a enregistré des signaux ( chants ? ), sur la planète Nuying, située à 25 années lumière de la Terre.
Brume est bio-accousticienne, et fera partie des quelques 400 scientifiques à faire le voyage en stase, ainsi que de nombreuses familles, pendant que d'autres feront le trajet en "réel". Cela explique et justifie en soi le découpage en trois parties de cette oeuvre d'uchronie futuriste ( ce sont les chinois qui ont réalisés toute la conquête spatiale) se déroulant en 2563.
Personnage centrale de la première partie, nous faisons la connaissance de Brume, froide et introvertie, Sont abordés les problèmes de communication inter-générationnels. Première partie centrée sur la préparation du voyage et la rencontre de certains personnages.
Deuxième partie, disparition brutale de Brume pour se recentrer sur William, expert en cybernétique, dont l'équipe est chargée du programme RNA, une sorte de programme de réincarnation numérique, dont va bénéficier celui qui est à l'origine ( financière) du voyage, permettant de transférer l'esprit de clone en clone, à mesure de la dégradation de ces derniers. A noter que cette sorte d'Elon Musk est sous l'influence d'une sorte de gourou tibétain.
( Là, un instant, j'ai cru que le roman pouvait prendre le chemin du très bon Nous sommes Bob, de Dennis Taylor, avec une réflexion profonde sur l'IA, et les divergences créées à chaque réplication, mais non ). Il y a de nombreux flashs-back avec le conflit sino-tibetain se déroulant sur Terre environs 70 ans avant l'histoire, mais mais reliés avec l'intrigue.
Troisième partie, cassure très brutale encore avec la fin de la deuxième, on retrouve Brume, mais c'est là l'histoire de la survie des rescapés du voyage.
On recollera dans les dernières pages ( enfin!) à ce qu'on nous promettait dans la quatrième de couverture. Et là je trouve que ça sent un peu l'arnaque quand même : on nous vend quelque-chose, mais au final on a un autre produit dans les mains.
Si j'étais emballé par cette rencontre humain-extraterrestres, c'est quasiment trois autres histoires qui nous sont contées.
Pari audacieux certe, inhabituel, qui peut s'expliquer aisément par l'intrigue, mais c'est autre chose qu'on nous vendait.
J'ai trouvé les personnages pas assez développés, sans réelle profondeur, que ce soit ceux de premier ou second plan, les parties pas idéalement liées entre elles, et c'est très dommageable pour la fin du roman qui renouait enfin avec ses promesses initiales.
Des thèmes forts sont également abordés, pour n'être finalement qu'effleurés, laissant là aussi un sentiment d'insatisfaction.
On ne saura au final que très peu de choses sur Nuying et son final
Un livre qui a visiblement plu à beaucoup, mais qui n'a pas pris chez moi.
Une sonde voyager a enregistré des signaux ( chants ? ), sur la planète Nuying, située à 25 années lumière de la Terre.
Brume est bio-accousticienne, et fera partie des quelques 400 scientifiques à faire le voyage en stase, ainsi que de nombreuses familles, pendant que d'autres feront le trajet en "réel". Cela explique et justifie en soi le découpage en trois parties de cette oeuvre d'uchronie futuriste ( ce sont les chinois qui ont réalisés toute la conquête spatiale) se déroulant en 2563.
Personnage centrale de la première partie, nous faisons la connaissance de Brume, froide et introvertie, Sont abordés les problèmes de communication inter-générationnels. Première partie centrée sur la préparation du voyage et la rencontre de certains personnages.
Deuxième partie, disparition brutale de Brume pour se recentrer sur William, expert en cybernétique, dont l'équipe est chargée du programme RNA, une sorte de programme de réincarnation numérique, dont va bénéficier celui qui est à l'origine ( financière) du voyage, permettant de transférer l'esprit de clone en clone, à mesure de la dégradation de ces derniers. A noter que cette sorte d'Elon Musk est sous l'influence d'une sorte de gourou tibétain.
( Là, un instant, j'ai cru que le roman pouvait prendre le chemin du très bon Nous sommes Bob, de Dennis Taylor, avec une réflexion profonde sur l'IA, et les divergences créées à chaque réplication, mais non ). Il y a de nombreux flashs-back avec le conflit sino-tibetain se déroulant sur Terre environs 70 ans avant l'histoire, mais mais reliés avec l'intrigue.
Troisième partie, cassure très brutale encore avec la fin de la deuxième, on retrouve Brume, mais c'est là l'histoire de la survie des rescapés du voyage.
On recollera dans les dernières pages ( enfin!) à ce qu'on nous promettait dans la quatrième de couverture. Et là je trouve que ça sent un peu l'arnaque quand même : on nous vend quelque-chose, mais au final on a un autre produit dans les mains.
Si j'étais emballé par cette rencontre humain-extraterrestres, c'est quasiment trois autres histoires qui nous sont contées.
Pari audacieux certe, inhabituel, qui peut s'expliquer aisément par l'intrigue, mais c'est autre chose qu'on nous vendait.
J'ai trouvé les personnages pas assez développés, sans réelle profondeur, que ce soit ceux de premier ou second plan, les parties pas idéalement liées entre elles, et c'est très dommageable pour la fin du roman qui renouait enfin avec ses promesses initiales.
Des thèmes forts sont également abordés, pour n'être finalement qu'effleurés, laissant là aussi un sentiment d'insatisfaction.
On ne saura au final que très peu de choses sur Nuying et son final
Un livre qui a visiblement plu à beaucoup, mais qui n'a pas pris chez moi.
