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Critique de florencem


Je viens enfin de clôturer cette saga familiale dont j'ai adoré les personnages, et qui me marquera, je pense, pendant un moment encore. J'ai adoré suivre les enfants de Violet mais surtout, j'ai adoré la bienveillance de cette famille et le soutien infaillible que les Bridgerton ont les uns envers les autres. J'avais cependant un peu peur d'attaquer Des années plus tard. Je ne suis pas, en règle générale, très fan des recueils d'histoires courtes mis à part quelques exceptions. Et ici, il faut l'avouer, il y a ce côté très fan service qui m'a fait moins apprécier ma lecture que les romans consacrés à chaque des frères et soeurs de la famille.

En soi, avec le recul, je me dis que c'est normal d'avoir ressenti une sorte d'overdose surtout que les premières histoires sont certes très mignonnes, mais se focalisent justement sur l'ultra complicité et la romance, et tout cela condensé en très peu de pages. Encore une fois, j'adore les personnages, je suis très bisounours, mais quand on mange une poche entière de marshmallow, on finit par ne pas se sentir très bien !

Et puis, de nouveaux protagonistes sont arrivés, et il y a eu aussi des histoires qui avaient des échos plus « sombres ». C'est là que j'ai pu enfin respirer dans ma lecture. Je pense à Francesca et son désir d'enfant. Elle qui a perdu l'enfant de John et qui depuis n'a pas réussi à concevoir alors que ses frères et soeurs se reproduisent si facilement. Elle est constamment entourée de bambins sans jamais avoir le droit d'éprouver ce bonheur. C'était déjà un aspect traité dans le roman qui lui est consacré, mais ici, en lui donnant particulièrement une voix, j'ai trouvé encore plus touchante le personnage. J'ai aussi aimé que Posy, Amanda et Isabella, respectivement belle soeur de Benedict, fille adoptive d'Eloise, et fille de Hyacinthe, nous offre un petit aperçu de leur vie. On peut dire que la relève est assurée.

Mais c'est Lucy qui a un accouchement qui prend une tournure dramatique, et Violet qui nous offre sa vie avant, pendant, et après Edmund qui m'ont le plus marquées. La première met en avant quelque chose d'inédit, car les histoires de nos héros ont toujours eu ce côté très heureux sans trop d'anicroches. Voir Gregory si fragile devant cette triste réalité avait quelque chose de poignant, un peu comme quand Anthony nous explique ce qu'a été la mort de son père. L'histoire de Violet commence par une petite fille drôle et pétillante qui nous rappelle certains de ses enfants. Son coup de foudre pour Edmund, puis la disparition tragique de ce dernier, pour la voir entourée de tous ces enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants et se demander si elle s'est un jour remise de la mort de son âme soeur et si elle a su trouver le bonheur malgré tout. Cette mère a toujours été dans chacun des romans une femme exceptionnelle qui n'a cessé de me surprendre. Drôle, intelligente, friponne, franche, d'un amour inconditionnel, moderne, un roc qui a de nombreuses reprises a remporté la palme de la meilleure maman du monde. Finir avec Violet, c'était finir avec ce personnage central qui a su élever des enfants avec courage et leur inculquer des valeurs dont elle peut être fière. C'est aussi clôturer une page en lui rendant véritablement hommage.

Alors oui, ce recueil n'est pas indispensable, oui, il est très fan service, ne nous le cachons pas, mais il permet de faire un peu perdurer l'aventure, et pour cela, j'ai envie de dire merci à Julia Quinn.
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