AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ancalime


Par pitié, délivrez moi! C'est à peu près mon état d'esprit alors que je me trouve à la page 315 de cette punition littéraire qui n'a de roman que le nom. Je ne prendrais même pas le temps de finir pour donner mon avis.

Ca avait pourtant bien commencé. L'histoire se déroulant durant la Rome antique et suivant les vies d'un ancien gladiateur et d'une fille de bonne famille patricienne. J'aime l'histoire et l'antiquité, j'aime l'héroïsme et les batailles. Ca se lisait facilement -si on oubliait le ton terriblement familier qui m'a paru anachronique pour un roman historique- l'histoire avançait à un bon rythme. Mais ce qui tue ce roman littéralement ce sont ses personnages principaux. Comment suis-je censée m'attacher à ces deux égoïstes, arrogants, imbus de leurs personnes et donneurs de leçon? Autant Vercingetorix le héros qui se révèle en plus vulgaire, infidèle et ignorant vis a vis des femmes que Sabine, petite fille gâtée née avec une cuillère en or dans la bouche et croyant tout savoir du monde. Chaque page est une punition, j'ai simplement envie de les coller ensembles qu'on en finisse. de toute façon ils se méritent bien.

Sans oublier les improbabilités historiques et autres approximations. Une impertinence à la hauteur du héros envers ses supérieurs hiérarchiques lui aurait déjà valu une punition exemplaire. Sans compter la présence aberrante d'une femme noble en pleine campagne militaire qui ne me convainc pas une seconde! L'antiquité n'a rien de glamour ou de romantique, j'en conviens, je n'ai toutefois pas envie de supporter 700 pages de personnage insupportable pour le bien de la réalité historique. Il doit exister un juste milieu que diable!
Ce qui sauve l'histoire se sont les personnages secondaires. J'en suis rendue à m'être attachée aux antagonistes tant les héros me semblent antipathiques. Plotine et Hadrien me paraissent bien moins insipides et dénués d'intérêt. Sans oublier Titus qui sous ses dehors de fils de bonne famille un peu gringalet a bien plus de plomb dans la cervelle!

Attention toutefois, ceci est la suite du roman intitulé "La maîtresse de Rome", on arrive à le comprendre sans avoir lu le tome précédent mais c'est toujours bon à savoir, j'ai été pour ma part induite en erreur. Je ne tiens pas à offenser les gens ayant apprécié leur lecture. Nous n'étions simplement pas fait pour nous entendre, ce livre et moi.

J'ai tendance à conseiller aux gens de ce faire leur propre avis sur un livre mais celui là a épuisé ma patience. Et c'est pour cette raison que pour la première fois je décerne une mention sans étoile à une de mes lectures. Pas une absence de notation, non, un vrai sans étoile = zéro pointé pour un séjouþr au bagne qui ne m'a occasionné aucun plaisir. Allez. Plus que 450 pages à finir.

Edit du 15/03:
Dans ma grande magnanimité j'accorde une étoile à ce livre, tout spécialement pour ses personnages secondaires. Et je me retrouve face à un cruel dilemme. Les personnages principaux m'énervent toujours autant mais comment faire si je veux connaître la fin de l'histoire pour Titus, Faustine et les autres?

En étant parfaitement honnête, je dois dire que Vix s'est partiellement amélioré à mes yeux en gagnant plus de maturité, grandement aidé dans cela par Mirah. Mais Sabine m'horripile toujours autant et je ne suis pas certaine d'avoir envie d'enquiller sept cent pages avec elle aux commande.

Allez, une étoile pour ce roman. Et c'est bien grâce à Titus!
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}