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Critique de mayim
Une exécution sur la plage, des indices en héritage, une police pas pressée d'enquêter sur l'affaire : Don Chepe, ancien guérillero, va devoir faire un plongeon dans le passé pour élucider le meurtre de son amie.
L'enquête est de facture classique et le roman est surtout l'occasion de nous faire découvrir la face cachée du Costa Rica. L'auteur utilise des faits historiques et la fiction pour dévoiler les heures sombres de son pays qu'on a voulu faire disparaître derrière l'image carte postale. La réalité est différente : criminalité en hausse, tourisme de masse qui ébranle toute la société, renforcement des inégalités, secousses politiques venues de la situation troublée des pays voisins, Nicaragua en tête. Dans cette enquête, remonte à la surface une vieille histoire d'attentat qui n'est pas oubliée pour tout le monde, qui continue à faire des morts 25 ans après et qui va remettre en cause la vision de neutralité du Costa Rica dans les révolutions d'Amérique centrale.
La plume est belle et concise. L'auteur a joliment créé une ambiance lourde, chaude, poisseuse et poussiéreuse où évolue Don Chepe, un personnage sans illusion sur le monde, à la recherche de tranquillité, taiseux mais pas froid, calme mais capable de la plus grande violence. Il a su mêler avec un bel équilibre le roman policier et l'histoire politique.
L'enquête est de facture classique et le roman est surtout l'occasion de nous faire découvrir la face cachée du Costa Rica. L'auteur utilise des faits historiques et la fiction pour dévoiler les heures sombres de son pays qu'on a voulu faire disparaître derrière l'image carte postale. La réalité est différente : criminalité en hausse, tourisme de masse qui ébranle toute la société, renforcement des inégalités, secousses politiques venues de la situation troublée des pays voisins, Nicaragua en tête. Dans cette enquête, remonte à la surface une vieille histoire d'attentat qui n'est pas oubliée pour tout le monde, qui continue à faire des morts 25 ans après et qui va remettre en cause la vision de neutralité du Costa Rica dans les révolutions d'Amérique centrale.
La plume est belle et concise. L'auteur a joliment créé une ambiance lourde, chaude, poisseuse et poussiéreuse où évolue Don Chepe, un personnage sans illusion sur le monde, à la recherche de tranquillité, taiseux mais pas froid, calme mais capable de la plus grande violence. Il a su mêler avec un bel équilibre le roman policier et l'histoire politique.
