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Critique de tchouk-tchouk-nougat


1943, c'est la fin de l'hiver en Russie et deux prisonniers de guerre s'enfuient de leur camp de travail embarquant avec eux un jeune garde. Ils sont italien, allemand et russe. Ils n'ont ni la même langue ni la même vision de la guerre mais ensemble ils vont affronter le froid et la faim.

J'ai été déçue par cette bande dessinée qui pourtant de manque pas de sensibilité. Il y a quelque chose de touchant dans la relation de survie qui unit les trois hommes et plus encore dans les moments qui les relie à la population locale d'une grande générosité malgré la guerre.
Mais malgré l'émotion qui se dégage de certains passages, j'ai trouvé le tout un peu ennuyeux. Il y a énormément de texte narratif mais pas pour décrire une histoire, non, la plupart du temps c'est un monologue philosophique que le personnage central a avec lui-même. C'est mal dosé pour moi. Quelques mots, quelques impressions, aurait apporté de la poésie mais la ça devient une tartine un peu indigeste que l'on lit sans vraiment lire.
L'autre point qui m'a un peu frustré c'est que l'on ne comprend que les paroles du personnage principal qui est italien. Les bulles des autres personnages sont écrites en allemand ou en russe. Ne parlant ni l'un ni l'autre, je ne peux même pas deviner les échanges et bien que je comprenne le but recherché- je suppose celui de nous faire vivre l'incompréhension mutuelle des personnages- l'utilisation répétée de ces phrases en langues étrangères a fini par m'agacer autant que me frustrer.
Heureusement le dessin arrive à faire passer quelque moments de grâce, un échange de regard et quelques cases muettes sont plus expressives que celles un peu trop verbeuses. J'ai aimé les petits instants de nature semblant croquée sur le vif : une chouette qui chasse, une hermine se faufilant dans la neige, ou le regard fugitif du renard.
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