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Critique de pikanelle


Retour du jour sur le 1e tome de In Lux Limine, Au seuil de la lumière de Jean-Michel Raffalli, que je remercie au passage pour ce SP 🙏.

Résumé : Des personnages, que rien ne destinait a priori à se rencontrer, se retrouvent entraînés dans une quête des origines de la conscience et du premier homme. Mais tout le monde ne voit pas d'un bon oeil les révélations qui pourraient en résulter, et différentes forces feront tout pour barrer la route à notre petite équipe.

Je suis assez friande des thrillers mêlant ésotérisme, archéologie, science, philosophie et action. Mais, je suis aussi difficile à satisfaire car, avec ce type de livres peut-être plus qu'avec d'autres, la tâche de l'auteur qui consiste à trouver le parfait équilibre est ardue. Et surtout, ce qui correspondra à ce point d'équilibre pour moi, ne le sera pas forcément pour un autre lecteur en fonction du/des thèmes qu'il privilégie.

Bref, tout ça pour dire que c'est sans doute la raison pour laquelle, contrairement à beaucoup de mes camarades qui se sont d'emblée laissés emporter par ce roman, mon immersion a été bien plus progressive. J'en aurais parfois voulu plus lorsque je trouvais le sujet abordé passionnant, parfois moins quand j'avais une impression de cassure dans le rythme de l'intrigue. Et parfois encore, il n'y avait juste rien à redire, j'étais bien ! 😊

Je salue l'idée de départ qui est vraiment originale. On ressent aussi dans les développements que l'auteur a vraiment travaillé son sujet et qu'il a dû faire de nombreuses recherches. J'ai appris des choses, et ça c'est un réel point positif du livre à mes yeux.

En revanche, l'intrigue en elle-même est assez classique. J'y ai retrouvé, dans les grandes lignes, des « bad guys » déjà souvent croisés par le passé.

Côté personnages, vivant dans un monde de plus en plus teinté d'individualisme, l'idée de cette improbable rencontre entre de parfaits inconnus qui décident de partir à l'aventure ensemble sur un coup de tête m'a d'abord paru peu crédible. Mais, en même temps, j'ai vraiment eu envie d'y croire, de garder l'espoir que ce soit encore possible… d'avoir foi en l'humain, tout simplement.

Et finalement, l'humain c'est ça LA grande force de ce roman.

L'humain en tant qu'individu, d'abord. J'ai souffert devant le désespoir de Paul, impuissant à protéger ses proches et sur qui la fatalité s'acharne. J'aurai voulu avoir le pouvoir de sauver la petite Aurore, si fragile et pourtant si courageuse et attachante. Je me suis sentie en symbiose avec Mathieu et sa manière d'envisager la vie… Les exemples fourmillent…

Mais aussi la réflexion sur l'humanité avec pour moi, avant tout, la consécration du libre-arbitre. Ce choix qui nous est donné chaque jour de choisir de nous améliorer ou non et l'idée que, même en cas de mauvais choix, il n'est jamais trop tard et qu'une rédemption est toujours possible.

Au final, un livre avec de belles qualités mais aussi quelques défauts. Je suis en tout cas curieuse de découvrir le 2e volet.
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