On dirait le Sud, tome 1 : Une piscine pour l'été

Eté 1976, dans le sud de la France, une petite ville ouvrière se prépare à vivre une canicule exceptionnelle. C'est dans ce contexte de chaleur étouffante que Max Plume syndicaliste en chef et ouvrier depuis 18 ans à l'usine locale est sollicité par son patron pour procéder à des licenciements. le patron lui offre une grosse somme d'argent et la garantie de conserver son poste, en échange Max doit lui fournir une liste de noms d'ouvriers à licencier. Max a 4 jours pour se décider…Sauver ses propres intérêts et trahir ses « camarades » ou au contraire soutenir les ouvriers tout en restant fidèle à ses valeurs syndicalistes. A cela s'ajoute des disparitions mystérieuses d'enfants, les gendarmes mettant tout oeuvre pour rechercher les victimes et traquer le criminel. Nous suivons également le quotidien de la femme de Max et de sa petite fille et celui de la belle famille de Max.
Cet album est une chronique sociale, alors que l'histoire se passe en 1976 le sujet est complètement d'actualité. le scénario est intéressant, l'intrigue est bien menée, le contexte de tensions, de chaleur étouffante est très bien retranscrit : on « sent la chaleur », on pressent que quelque chose va se passer dans ce petit village local. L'illustration est surprenante : un style graphique qui ressemble à de la photographie et des couleurs chaudes. Bd originale, bonne découverte.