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Critique de LesdeliredeLou


Alors cette sortie, autant vous dire que je l'attendais avec impatience, envie, frénésie et toute la clique. Et oui, ce livre, je l'attendais comme le Messie. Après toutes les émotions ressenties dans la lecture du tome 1, je voulais voir si l'auteur était capable de réitérer son exploit.
Une fois encore, la couverture est sublime et j'ai hâte de découvrir la nouvelle (parmi les 13) qui va avec car j'ai le souvenir de l'histoire « un carré de chocolat » qui représentait celle du tome 1 et qui me trotte encore en tête.
Ce tome 2 me donne le sentiment que l'auteur a encore amélioré sa plume, qu'il explore la psychologie de ses personnages avec encore plus de profondeur et de justesse.
J'ai aimé les histoires mêlées à l'Histoire, j'ai eu le sentiment d'une écriture beaucoup plus travaillée dans l'expression des sentiments, des souffrances humaines avec des personnages conscients du sort qui les attend. C'est à la fois un déchirement pour ceux qui restent mais c'est également une source pour eux de trouver la force de continuer à se battre et aller de l'avant, lorsque cela est possible. L'occasion de faire le point sur ses priorités, sur les choses qu'on chérie le plus en ce bas monde. Il s'intéresse aux conséquences que cette guerre peut avoir sur les hommes. Il décrit avec beaucoup de justesse leurs actes, qui ne laissent pas indemnes. Certains vont se battre jusqu'au bout alors que d'autres vont baisser les bras. Ne vous avisez pas de les juger !
Soyez prêts à vous prendre une claque car Il nous offre ici tout un panel d'émotions diverses et variées qui m'ont monstrueusement secouées.
Cela commence avec la première nouvelle « Accro » qui met en avant des pulsions meurtrières qu'il faut soigner en cure de désintox comme on le ferait pour une addiction au jeu. Mais peut-on être coupable de tuer des morts ? Avec beaucoup de justesse, l'auteur nous montre qu'il est difficile de lutter contre sa vraie nature.
Avec « Etoiles mourantes », Alexandre Ratel nous envoie aux confins d'une guerre perdue d'avance durant laquelle l'Humanité tente de survivre en maintenant des valeurs telles que l'honneur et le respect. Des promesses faites sur un champ de bataille où les combattants se retrouvent impuissants face à un nouveau danger.
Avec « Elles étaient trois », je me prends ma première claque et j'assiste à ma première montée de larmes face à cette histoire qui me touche plus que de raison, je ne vous en dis pas plus.
La nouvelle « Renaissance » nous conte l'amour fraternel et la force que tout être peut y puiser. La présence irremplaçable d'un être cher à ses côtés pour s'épanouir.
Ma deuxième claque vient avec « Super papa ». Alexandre Ratel nous conte l'histoire d'un super héros, une image qu'il est difficile de garder intacte face à l'innommable, à l'abject que l'on côtoie tous les jours. Il nous montre qu'il est difficile de laisser ces images horribles sur le seuil de la porte lorsque l'on rentre chez soi après une journée de dur labeur. le danger n'est pas toujours là où l'on croit.
« Ainsi vont les morts » nous propose une nouvelle effrayante et horrifique dans laquelle l'auteur arrive à mettre en place des décors, des ambiances. Une belle réussite.
Avec « Paul et moi » nous faisons la connaissance d'un homme qui trouve, enfin, le moyen de s'affirmer, alors qu'il lutte contre la mort. Un personnage qui découvre sur le tard sa vraie valeur.
D'autres s'inventent une vie rêvée comme dans « une histoire de respiration ». Un moyen de mettre un peu de piment dans une existence quelque peu ennuyeuse alors que le monde n'est plus que Chaos.
La nouvelle « Merry Zmas » me donne la chair de poule et me met une nouvelle claque. Elle nous montre comment les personnages trouvent la moindre petite chose à laquelle s'accrocher, histoire de tenir encore quelques temps sachant que la fin est proche, histoire d'avoir un semblant de normalité dans ce monde apocalyptique. Comment reculer l'échéance que l'on sait funeste alors qu'il y en a encore un être cher à protéger.
Avec « Pour l'éternité », je retrouve le coté commercial de l'Homme, ou comment faire du profit sur le malheur des autres, comment rentabiliser la mort. Une nouvelle qui prouve que dans ce monde chaotique, on n'a toujours pas le droit à l'erreur.
Nouvelle claque avec « Les crocodiles oubliés ». L'auteur vous conte une enfance bafouée par les atrocités. Des enfants qui bénéficient d'une maturité précoce, trop précoce. Des enfants pleinement conscients de la mort qui rode tout autour et que leur tour viendra, trop tôt, trop vite. Que feriez-vous si vous n'avez plus rien à attendre que la mort ? Que feriez-vous si vous aviez perdu tous vos proches et que l'espoir n'était plus envisageable ? C'est ici que la couverture se révèle à vous. C'est ici que cet homme vous prend aux tripes.
« de verts pâturages » est pour moi la nouvelle la plus « déjantée » au bon sens du terme. J'y ai trouvé quelques traces d'humour avec un animal plus qu'énervant.
La dernière claque sera pour « Bang Bang » avec un couple qui vivra à l'unisson jusqu'au bout. Un couple qui m'a fait verser mes dernières larmes.
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down ...
Lien : https://www.facebook.com/les..
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