AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de April-the-seven


Ma découverte de cette saga a été une heureuse surprise. Je me souviens avoir passé un excellent moment aux côtés de Maia, Belle, Lake et Chae Rin. Quatre demoiselles avec du chien ! Ce tome 2 est dans la parfaite continuité du premier opus, puisque l'auteur nous sert cette fois-ci une suite plus qu'à la hauteur, où l'action ne manque pas un seul instant.

La confrontation avec Saul à la fin du premier opus ne s'est pas très bien passée. Maia a fait des découvertes à glacer le sang, et doit vivre avec certains secrets dont elle ne s'est pas libérée auprès des autres Effigies. Elles s'entraînent toutes sans relâche et redoublent d'efforts pour mettre la main sur Saul et l'empêcher une bonne fois pour toutes de contrôler les spectres. Mais il se pourrait que le jeune homme ne soit plus l'unique ennemi qui menace les Effigies…

Faire face quand on est 4 filles adulées par les médias, traitées comme des stars du divertissement, tout en combattant des monstres en décomposition, ça n'a rien d'une partie de plaisir. Et c'est ce que j'apprécie le plus avec cette saga. Maia, Belle, Chae Rin et Lake sont des adolescentes complexes. Au vu de la situation, il n'y a pas à tortiller : elles doivent s'unir pour être plus fortes. Seulement les non-dits affaiblissent considérablement leur équipe.

Les Effigies ont pris la décision de rester soudées, mais cette promesse est parfois très difficile à tenir. Elles doivent composer avec les humeurs et les tempéraments de chacune, occire des monstres et des monstres, et tout ça en tentant de comprendre ce que la Secte s'efforce de leur cacher. Ça n'a rien d'une promenade de santé !

Contrairement à ce que je craignais au préalable, je n'ai eu aucune difficulté à me remémorer les évènements précédents. On entre assez vite dans le vif du sujet ; pas le temps de lambiner qu'il faut déjà s'accoutumer aux missions des filles et aux mystères qui ne font que pleuvoir de toutes parts.

Le rythme est particulièrement effréné, ce qui donne parfois une impression de trop. Ça en devient flou tant le nombre d'éléments en jeu est important. On ne sait plus très bien à qui se fier, l'intrigue s'épaissit, tout se mélange. C'est une lecture dense, et j'avoue m'être parfois un peu emmêlé les pinceaux tant la cadence était soutenue.

Quant aux personnages, on n'a pas fini de les apprécier, chacun pour des raisons différentes. La plupart s'avèrent pleins de charisme. Ils parviennent à en imposer en toutes circonstances tout en nous apportant bon nombre de perspectives. Je me suis surtout sentie en phase avec Maia, très tiraillée et tourneboulée dans ce tome-ci. On s'attache facilement à ces filles, tout en sachant qu'il subsiste en elles une part d'ombre qui n'en a pas fini de nous prendre par surprise.

On pourrait croire que les romans du même style ont déjà fait le tour de la question, pourtant, Sarah Raughley parvient à renouveler le genre. Parce qu'en creusant un peu, on s'aperçoit que The Effigies, c'est plus que 4 filles dotées des pouvoirs élémentaires. Ce sont des mythes riches, qui rivalisent d'ingéniosité et d'imagination.

Et Sarah Raughley sait parfaitement soigner ses fins. le suspense est alors à son comble, de façon à nous donner envie d'avoir la suite au plus vite. L'auteur soulève encore plus de questions brûlantes, et je suis curieuse de découvrir ce qu'elle nous réserve avec le dernier opus.

En résumé, L'assaut des ombres n'en a pas fini avec nous. La tension est à son comble. Espions, complots et manoeuvres secrètes nous attendent dans ce roman de près de 600 pages. 600 pages qui se dévorent particulièrement vite et qui nous laissent à bout de souffle. J'ai surtout apprécié cette intrigue qui atteint des sommets insoupçonnés, même si j'ai parfois été un peu perdue face à la densité de l'histoire et des enjeux portés à notre attention.
Lien : https://april-the-seven.weeb..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}