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Critique de verobleue
En me promenant parmi les stands de la foire du livre de Bruxelles, nez au vent mais visage fermé, comme à mon habitude, les yeux rivés sur les livres, sans faire vraiment attention aux personnes, j'entends une voix impérieuse « Madame », je continue lorsque la voix, haute et claire, me rappelle à l'ordre « Madame ! »
Je m'arrête, disciplinée, me tourne vers un monsieur, déjà debout qui me fait des signes de mains.
Apparemment, c'est bien moi qu'il hèle. J'y vais....
Ne me demandez pas ce qu'il m'a dit, je n'en sais plus fichtre rien mais j'ai été charmée par sa voix chaude et grave, sa sensibilité exacerbée et je suis repartie avec son livre. Que j'ai promis de critiquer, humble lectrice.
Jean-Christophe Rauzy, la belle cinquantaine, comédien français (il a joué dans un feuilleton célèbre) directeur de centre culturel, dirigeant de société, auteur de pièces de théâtre est également l'auteur de « Ces coeurs nés liens ». Avec ce livre qui mêle essai et partie romancée, qui comprend une part personnelle et une part basée sur des références historiques, Jean-Christophe Rauzy souhaite remplir une mission, celle d'amener les individus qui ont un rôle important au niveau économique à être plus humains pour accroître ainsi la performance dans une société équitable.
Nous vivons dans une société de plus en plus réglementée, normative, en pleine mutation. le constat évident de la complexité croissante que connaissent les entreprises, les changements économiques et communautaires font que le climat des affaires est de plus en plus survolté.
Ces changements ne seront pas forcément négatifs si l'on accepte de laisser parler le cœur.
L'auteur nous montre comment affronter ces difficultés en inventant un management construit sur la force des liens. le fil conducteur est donc la création de liens par le coeur avec son entourage et avec la société en général, instaurer une réelle coopération entre les hommes pour renforcer l'intelligence collective, revenir à l'important, à l'attention portée aux autres, à la créativité
Son message s'appuie sur une pièce de théâtre, coécrite avec Louis Orvain, dont la vocation est de montrer, à partir d'une analyse du passé, vers quelles formes de sens il faut aller.
Celle-ci retrace en 4 actes et avec 5 acteurs, l'histoire de l'homme au travail à travers le regard d'un patron de bistrot des années 60 à nos jours, avec l'ambition de faire prendre conscience de ses évolutions, lui apporter un état d'esprit pour favoriser la collaboration entre les hommes.
Pièce de théâtre remplie d'humour et de convictions qui avance avec justesse le message de l'auteur.
Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère de confiance, de gentillesse dans le monde du travail.
Le management par le contrôle et le stress est en bout de course, les jeunes veulent autre chose, car habitués à l'horizontalité, hyper connectés, ils grandissent avec l'esprit de collaboration d'internet, ils échangent des informations, s'envoient des documents en un clic, ont un véritable plaisir de partage. C'est aux entreprises de changer la société, le patron idéal se doit d'être un leader – serviteur au service de ses employés car ce sont eux les spécialistes, il est là pour leur donner le moyen de le faire
Un management humain est plus rentable car la majorité du personnel veut se montrer digne de cette confiance et donner le meilleur de soi-même. Avoir plus de plaisir à travailler, être plus créatif, plus efficace, faire des heures supplémentaires, être moins souvent absent, mieux faire circuler l'info
Les moteurs de la motivation sont le sentiment d'être valorisé, l'intérêt de l'activité et la qualité des relations humaines.
Le titre « Ces coeurs nés liens » me ramène toujours à « cornélien ». Ce dilemme qui oppose coeur et raison : choix impossible entre deux valeurs importantes et estimables, à savoir le devoir d'un côté, et l'amour de l'autre. Mais le choix peut impliquer plusieurs possibilités, tandis qu'un dilemme ne propose que deux possibilités qui s'excluent l'une de l'autre.
Belle découverte.
Je m'arrête, disciplinée, me tourne vers un monsieur, déjà debout qui me fait des signes de mains.
Apparemment, c'est bien moi qu'il hèle. J'y vais....
Ne me demandez pas ce qu'il m'a dit, je n'en sais plus fichtre rien mais j'ai été charmée par sa voix chaude et grave, sa sensibilité exacerbée et je suis repartie avec son livre. Que j'ai promis de critiquer, humble lectrice.
Jean-Christophe Rauzy, la belle cinquantaine, comédien français (il a joué dans un feuilleton célèbre) directeur de centre culturel, dirigeant de société, auteur de pièces de théâtre est également l'auteur de « Ces coeurs nés liens ». Avec ce livre qui mêle essai et partie romancée, qui comprend une part personnelle et une part basée sur des références historiques, Jean-Christophe Rauzy souhaite remplir une mission, celle d'amener les individus qui ont un rôle important au niveau économique à être plus humains pour accroître ainsi la performance dans une société équitable.
Nous vivons dans une société de plus en plus réglementée, normative, en pleine mutation. le constat évident de la complexité croissante que connaissent les entreprises, les changements économiques et communautaires font que le climat des affaires est de plus en plus survolté.
Ces changements ne seront pas forcément négatifs si l'on accepte de laisser parler le cœur.
L'auteur nous montre comment affronter ces difficultés en inventant un management construit sur la force des liens. le fil conducteur est donc la création de liens par le coeur avec son entourage et avec la société en général, instaurer une réelle coopération entre les hommes pour renforcer l'intelligence collective, revenir à l'important, à l'attention portée aux autres, à la créativité
Son message s'appuie sur une pièce de théâtre, coécrite avec Louis Orvain, dont la vocation est de montrer, à partir d'une analyse du passé, vers quelles formes de sens il faut aller.
Celle-ci retrace en 4 actes et avec 5 acteurs, l'histoire de l'homme au travail à travers le regard d'un patron de bistrot des années 60 à nos jours, avec l'ambition de faire prendre conscience de ses évolutions, lui apporter un état d'esprit pour favoriser la collaboration entre les hommes.
Pièce de théâtre remplie d'humour et de convictions qui avance avec justesse le message de l'auteur.
Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère de confiance, de gentillesse dans le monde du travail.
Le management par le contrôle et le stress est en bout de course, les jeunes veulent autre chose, car habitués à l'horizontalité, hyper connectés, ils grandissent avec l'esprit de collaboration d'internet, ils échangent des informations, s'envoient des documents en un clic, ont un véritable plaisir de partage. C'est aux entreprises de changer la société, le patron idéal se doit d'être un leader – serviteur au service de ses employés car ce sont eux les spécialistes, il est là pour leur donner le moyen de le faire
Un management humain est plus rentable car la majorité du personnel veut se montrer digne de cette confiance et donner le meilleur de soi-même. Avoir plus de plaisir à travailler, être plus créatif, plus efficace, faire des heures supplémentaires, être moins souvent absent, mieux faire circuler l'info
Les moteurs de la motivation sont le sentiment d'être valorisé, l'intérêt de l'activité et la qualité des relations humaines.
Le titre « Ces coeurs nés liens » me ramène toujours à « cornélien ». Ce dilemme qui oppose coeur et raison : choix impossible entre deux valeurs importantes et estimables, à savoir le devoir d'un côté, et l'amour de l'autre. Mais le choix peut impliquer plusieurs possibilités, tandis qu'un dilemme ne propose que deux possibilités qui s'excluent l'une de l'autre.
Belle découverte.
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