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Critique de LaChimere


L'édition à quinze ans, ce n'est pas rien : cela entraîne du talent précoce comme des défauts classiques.
Il y a beaucoup, beaucoup de personnages ! Grosse surprise dans les premiers chapitres. On s'y fait peu à peu, mais au début il est dur de s'y reconnaître. C'est réaliste, il est normal que dans ce nouveau monde Jill rencontre plein de gens, mais le lecteur galère un peu, malgré la liste de tous les protagonistes qui est fournie au début du livre.

En revanche, lesdits personnages sont quasiment systématiquement décrits (j'approuve grandement !), ont des traits de caractères bien spécifiques. Les noms et prénoms sont inhabituels, originaux : j'adore les prénoms bizarres comme Zeckiée, Lavande, Archican… Même commentaire pour l'originalité du Monde d'en Bas, pour les termes inventés : mention spéciale aux zoupis, ils sont a-do-rables, quel dommage qu'ils soient si peu présents dans l'histoire ! Ils accompagnent les héros H24, mais on ne parle que très peu d'eux. le mot "zoupitrie" ausis m'a fait pas mal gagatiser, et je me suis amusée avec le Nehodoip (langue du Monde d'en Bas, qu'on peut décoder avec méthode et patience), qui lui est souvent utilisé, et à des fins intéressantes.

Mais le Monde d'en Bas a aussi ses défauts : j'ai eu du mal avec le fait qu'on ignore complètement quel est son régime politique. Monarchie, oligarchie, démocratie ? C'est à peine si on aborde le sujet du système juridique quand surviennent les péripéties de Mélanilène ; je me suis aussi interrogée sur la superficie du Monde d'en Bas : s'étend-t-il juste sous la France ou sous le Monde d'en Haut tout entier ? Amoureuse de la fantasy complexe, je ne suis pas entièrement satisfaite.

Encore une fois en opposition, je loue les fêtes traditionnelles du Monde d'en Bas : Carnaval, Halloween – pardon je veux dire la fête du Monde Obscur… Et un petit scoop les amis, en Bas, le Père Noël existe !

L'écriture d'Héloïse est très fluide et expressive, avec des périphrases un peu surprenantes parfois, sans quoi elle est en effet remarquable pour son âge (on dirait une vieille qui parle alors que j'ai aussi quinze ans).

Autre moint que je voulais aborder, Amor Vrisac, le terrible et rusé chef des Zaquaxys ! Mais franchement, rien que son nom transpire déjà le charisme. Un grand vilain qui s'appelle Amor, c'est l'antithèse qui donne des frissons ! Malheureusement il n'est guère décrit physiquement, et son mental apparaît sans fioritures : je veux dire par là que ce n'est pas un méchant mystérieux, qui fait réfléchir : il est là pour jouer l'opposition, point barre.

Intéressés par le reste de ma chronique ? c'est par ici : https://lemondefantasyque.wordpress.com/2016/04/19/le-monde-den-bas-dheloise-de-re/
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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