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Critique de fnitter


Une trilogie intéressante composée des trois titres ci-dessous détaillés :

Le fléau des morts:
Le général Franck Sherman, le lieutenant-colonel Anna Demilio et quelques autres acteurs vont assister et participer à la chute du monde tel qu'on le connait suite à la découverte et la propagation du virus Morningstar, dernier virus zombiesque connu du continent africain juqu'à évidemment les USA.

Ce livre est un mix entre, je ne cite que ce que je connais, World War Z et Les chroniques de l'Armageddon. On a le droit en effet à une vision globale et mondiale de la propagation du virus, comme dans le livre de Brooks, avec la trame classique de la menace sous-estimée, la prévention étant sacrifiée sur l'autel économique, la tentative (ratée évidemment) des militaires pour contenir la menace. Et une seconde partie plus courte de road-movie avec une équipe de déserteurs compétents.
Les zombies ou porteurs sont de deux sortes : mouvants (vivants et rapides) et trainants (morts et lents), un mix de ce qui se fait habituellement.
L'histoire est crédible, le style clair et incisif, le côté militaire assez bien restitué. C'est plus primaire que World War Z et se rapproche plus dans le style des chroniques de l'Armageddon, et nous avons un premier tome sans temps morts à travers des chapitres restituant bien la gradation des événements : Fumée, étincelles, flammes, feu, incendie, embrasement, holocauste, retombées et cendres.

En dehors de l'épisode NSA dont l'épilogue n'est pas crédible pour deux sous et l'utilisation un peu trop fréquente du terme foupoudav (foutue pourrie d'avance pour les non-adeptes du soldat Ryan), l'auteur nous livre un premier opus bien nerveux, qui se dévore en quelques trop courtes heures et qui appelle inévitablement à la lecture du second tome.

Suivi de Les cendres des morts:
On retrouve d'un côté le général Franck Sherman et son équipe, et de l'autre côté le Lt-colonel Anna Demilio, dans leur voyage vers le laboratoire d'Omaha, leur eldorado, en vue d'y développer un éventuel vaccin, le Saint-Graal.
De rencontres improbables en rencontres amicales ou hostiles, ils se frayeront un chemin à coup de 9 mm et autres calibres mortels.

La situation a été bien posée dans le tome 1. Ce second tome y fait d'ailleurs régulièrement allusion, ce qui peut être un plus, mais légèrement agaçant si on enchaîne la lecture des deux tomes.
On y abordera aussi très rapidement la place des femmes et les dérives possibles (esclave sexuel), un épisode peu glorieux pour l'espèce humaine, mais un passage quasiment obligatoire dans ce monde post-apocalyptique où toutes les pulsions et instincts meurtriers des hommes sont exacerbés.
L'action est omniprésente et le passage régulier d'un groupe de survivant à l'autre évite la lassitude et le sentiment d'overdose de violence. Car de la violence il y a, mais son traitement reste léger et on n'est pas dégouté ou horrifié par notre lecture. On tourne les pages frénétiquement pour connaître la suite.

Et enfin : Survivants:
Troisième et dernier tome de la série (une trilogie en trois tomes devient de plus en plus rare dans le monde de l'édition). il est à noter que l'auteur initial est décédé et le livre a été terminé par un ami.

L'équipe d'Ana la virologue et du général Shermann est arrivée au labo d'omaha et a commencé ses recherches.
L'équipe du capitaine Haris, arrive avec Stiles, l'immunisé, le sauveur de l'humanité.
Mais s'est sans compter sur l'agent Sawyer, le méchant des deux précédents tomes, qui, on l'apprend ici, fait partie du groupe des états réunis d'Amérique, dirigé par le président du conseil d'état major, un groupe séparatiste qui s'oppose au groupe "ex-démocratique" dirigé par le président des États-Unis.

Rassurez-vous, pas de complots en sous-main, pas de tergiversations hautement politiques ou philosophiques. Un troisième volet dans la lignée des deux précédents. Un peu plus mou, peut-être, les enjeux sont connus, il n'y a plus de surprise. le scénario est couru d'avance, dernière ligne droite avant retrouvailles, retrouvailles, attaque du camp des méchants et deus ex-machina du camp des gentils qui vient sauver plus ou moins in extremis toute notre petite troupe.
Il manque ici un peu de la ferveur donnée au récit par les deux équipes en road-movie des deux précédents tomes et je l'ai trouvé un peu brouillon.

Cela reste néanmoins un bon page-turner dans un univers zombie crédible qui a le mérite de clore l'histoire..
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