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Critique de SheWolf


Faire de la botanique semble toujours compliqué au premier abord. le lexique est invraisemblable et vous noie sous la surabondance des termes tout aussi nombreux qu'ils sont précis. Différencier telle plante de telle autre, identifier celle-ci, discriminer ces deux-là semble une entreprise vouée à l'échec avant même que d'avoir commencée. Alors on se lasse et on se contente du coquelicot, de la ronce, de l'ortie ou du trèfle, parfois le caille-lait et le mélilot s'ajoutent à la liste des plantes que l'on reconnaît et que l'on nomme.
Pourquoi fallait-il un nouveau dictionnaire de botanique ? Sans cette maîtrise partagée d'un vocabulaire commun, les flores et les guides d'identification deviennent inaccessibles à ceux qui ne se contentent pas de trouver une fleur belle ou une plante odorante, mais ont, en plus, une furieuse envie de savoir de qui ils parlent et quelle rencontre, ils viennent de faire. le vocabulaire de la botanique, utilisé pour la description des plantes, des fleurs, des arbres ou des herbes, comprend plus de 10 000 mots, un lexique entier à lui tout seul, plus que le volume de mots que l'on utilise au quotidien.
Maurice Reille, en spécialiste passionné et didactique, en a choisi 428. Essentiels, ces mots deviennent les clés pour utiliser et manier correctement les flores dont vous aurez besoin, flore de montagne, flore de garrigues, orchidées… Ces 428 mots au demeurant illustrés permettent de décrire les organes végétatifs ou reproducteurs des végétaux. Ils sont suffisants pour parler bien, parler clair, parler avec rigueur et précision des plantes à décrire. Car de cette description dépendent le nom qu'on va lui donner comme la manière dont on va la rapprocher d'autres. En gros, la capacité à faire déjà de la botanique.
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