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Critique de Satheynes
Roman bouleversant, où l'héroïne Bénédicte Ombredanne,- dont le nom commence comme une bénédiction pour finir telle une damnation, une ombre damnée (ou celle qui donne trop à son ombre) -, plonge, l'âme perdue, dans un mariage qui, dès le départ, n'a à lui offrir que des humiliations, des sévices mentaux, un harcèlement sexuel. Car son mari ne sait pas vivre. On comprend même qu'il n'a jamais prétendu à la Vie, qu'il en ignore jusqu'à la possibilité d'une telle réjouissance. Dès sa jeunesse, il s'est inscrit à l'école de la faiblesse et de la médiocrité, et il entend bien être le premier à ce cursus-là, et ce qu'il entend obtenir dans ses travaux pratiques, c'est un quotidien où domine sa mesquinerie perfide et égoïste. Sa victime sera donc sa femme, elle sera la sève, si utile, à sa petitesse d'âme, il l'aspire tel le vampire avec sa proie.
Bénédicte Ombredanne, n'est jamais nommée sans son nom marital, comme pour mieux appuyer sur sa blessure, et afin de signifier qu'elle est une femme singulière, et que son parcours ne devrait aucunement être confinée aux sphères de l'anonymat et de l'indifférence. Car elle est une héroïne de la survivance tant elle étouffe de cris, pourtant, c'est à la source même d'une forêt de livres que croîtra sa verte jeunesse, mais c'est à une forêt de d'humiliations qu'elle se livrera, poings et âme liés, lors de se mariage, ce dernier l'empêchant de voir le moindre bout d'horizon.
Bénédicte Ombredanne renaîtra le temps d'une récolte d'amour, entre les bras d'un amant, qui en lui offrant une forêt de volupté, la fait parvenir jusqu'aux cimes d'une beauté aussi indicible qu'un battement de corps à coeur. Mais le manque de vie est une forêt qui ne pardonne pas, et après cette parenthèse de bonheur, c'est tout une avalanche de souffrances, plus aiguës que jamais, que Bénédicte Ombredanne devra subir. La dernière partie du livre, donnera lieu à la rencontre avec sa soeur jumelle, laquelle nous offrira les confidences propres à mieux éclaircir les mystères de l'ombre qui aura dévoré cette tendre Bénédicte.
Bénédicte Ombredanne, n'est jamais nommée sans son nom marital, comme pour mieux appuyer sur sa blessure, et afin de signifier qu'elle est une femme singulière, et que son parcours ne devrait aucunement être confinée aux sphères de l'anonymat et de l'indifférence. Car elle est une héroïne de la survivance tant elle étouffe de cris, pourtant, c'est à la source même d'une forêt de livres que croîtra sa verte jeunesse, mais c'est à une forêt de d'humiliations qu'elle se livrera, poings et âme liés, lors de se mariage, ce dernier l'empêchant de voir le moindre bout d'horizon.
Bénédicte Ombredanne renaîtra le temps d'une récolte d'amour, entre les bras d'un amant, qui en lui offrant une forêt de volupté, la fait parvenir jusqu'aux cimes d'une beauté aussi indicible qu'un battement de corps à coeur. Mais le manque de vie est une forêt qui ne pardonne pas, et après cette parenthèse de bonheur, c'est tout une avalanche de souffrances, plus aiguës que jamais, que Bénédicte Ombredanne devra subir. La dernière partie du livre, donnera lieu à la rencontre avec sa soeur jumelle, laquelle nous offrira les confidences propres à mieux éclaircir les mystères de l'ombre qui aura dévoré cette tendre Bénédicte.
