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Critique de JeromeJeanJacques


Ce livre est à la littérature, ce que Otto Dix a fait en peinture.

C'est à dire, que le roman traite la dimension sociale de la crise des années 20 en Allemagne, de la même façon que l'on fait les peintres du réalisme objectif.
On dénonce l'abandon des invalides de guerre, du train de vie indécent des élites, de la fuite en avant de la République de Weimar ; ainsi que de la popularité du national-socialisme...

Dans ce roman, E.M Remarque parle de toute la morgue de la crise. Morgue au sens propre, puisqu'il s'agit de l'histoire de croques-morts, qui prospèrent grâce à la misère et à la famine, et qui ponctuent leurs journées d'interminables saoûleries.
L'histoire est racontée sur un ton très cynique, le roman est structuré de façon à ce que l'on ressente la fièvre délirante de ces périodes d'inflation.

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