AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de missk_paris


Qu'ont en commun Jean, jeune poète mort au combat dans les premiers jours de la Grande Guerre, Valentin, ouvrier chez Renault, Brenda, beauté fanée qui s'ennuie tellement qu'elle n'ose se l'avouer, Sir John, astronome ou encore Cixi, la dernière impératrice de Chine ?
Ces personnages, en partie fictifs, ont un fond de vérité (inspirés de ...) et servent à illustrer un rapport au temps particulier : le temps qui passe, le temps qui s'arrête, celui où on s'ennuie, celui qui traverse l'univers.
Le narrateur pose un regard à la fois très mélancolique et critique sur ce temps qui passe.
D'ailleurs le temps n'a t-il pas une connotation politique ? Pour les riches, le temps est souvent lié à l'argent : celui de la productivité, faire toujours plus en moins de temps. Pour les autres, ils courent souvent après, histoire de souffler ou contempler.
Ce récit n'est ni un essai ni un roman. On se situe entre les deux. le texte entrelace à la fois faits réels et fiction sans chronologie particulière. C'est très documenté (l'auteur a étudié les sciences sociales et ça se voit), nourri de mythes (Chronos est bien là puisque le sujet principal est bien le temps !) sans pour autant que cela alourdisse le récit.
Lecture étonnante, au début un peu déroutante, mais finalement passionnante où on se prendrait presque à compléter le récit par un passage sur cette période si particulière que nous venons de traverser avec le confinement.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}