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Critique de Franz
Les Baronnies en lumière.
Les Baronnies, vaste intrication de montagnes dont l'ubac plonge dans des bois denses et sombres et l'adret se déploie au soleil, possèdent plusieurs épicentres qui se découvrent avec la boussole du coeur. Il faut parcourir à pied par tous les temps ces grands espaces nus qui portent le ciel pour en saisir quelques fragments précieux comme des éclats éblouissants de roche, presque toujours invisibles quand on passe en accéléré, insensible aux vibrations des lieux. Patrick Ollivier-Elliott est un carnettiste passionnant qui a sillonné des décennies durant la Provence et le Dauphiné pour en extraire le suc des paysages et l'essence du bâti. Ses carnets de voyage illustré à la plume sont charpentés à partir d'observations de terrain, construits sur une assise historique documentée, assimilée et parfaitement véhiculée. Son premier ouvrage consacré aux Baronnies date de 1986 : « Les Baronnies : mode d'emploi d'un fragment de paradis », actualisé en 2001. En 2007, dans : « Les Baronnies : quatre saisons en Drôme provençale », il consacrera une page de présentation de la région à chaque saison, étayant et cautionnant l'oeuvre photographique de Didier Renvazé focalisée sur les lieux durant un an. L'ouvrage à la couverture cartonnée et reliée, d'un format carré de 24 cm par 24 cm, permet aux photographies pleine page en couleur de se déployer en majesté. Ce beau livre capte les ambiances si particulières de ces paysages habités, au fil des heures, des jours et des saisons. Les panoramas sont vastes, parlants. Si le paysage prend toute sa dimension, l'homme y tient sa place à travers le pastoralisme, la récolte du tilleul, des olives, de la lavande. Même si le photographe a su balayer la région avec bonheur, nombre d'endroits n'apparaissent pas car ce monde est trop vaste et l'arpenter dans le détail exigerait plusieurs vies. Bien que datant de 2007, le livre dont les couleurs s'édulcorent un peu prend sa place dans les documents atemporels et immémoriaux qui sont un avant-goût du paradis.
Les Baronnies, vaste intrication de montagnes dont l'ubac plonge dans des bois denses et sombres et l'adret se déploie au soleil, possèdent plusieurs épicentres qui se découvrent avec la boussole du coeur. Il faut parcourir à pied par tous les temps ces grands espaces nus qui portent le ciel pour en saisir quelques fragments précieux comme des éclats éblouissants de roche, presque toujours invisibles quand on passe en accéléré, insensible aux vibrations des lieux. Patrick Ollivier-Elliott est un carnettiste passionnant qui a sillonné des décennies durant la Provence et le Dauphiné pour en extraire le suc des paysages et l'essence du bâti. Ses carnets de voyage illustré à la plume sont charpentés à partir d'observations de terrain, construits sur une assise historique documentée, assimilée et parfaitement véhiculée. Son premier ouvrage consacré aux Baronnies date de 1986 : « Les Baronnies : mode d'emploi d'un fragment de paradis », actualisé en 2001. En 2007, dans : « Les Baronnies : quatre saisons en Drôme provençale », il consacrera une page de présentation de la région à chaque saison, étayant et cautionnant l'oeuvre photographique de Didier Renvazé focalisée sur les lieux durant un an. L'ouvrage à la couverture cartonnée et reliée, d'un format carré de 24 cm par 24 cm, permet aux photographies pleine page en couleur de se déployer en majesté. Ce beau livre capte les ambiances si particulières de ces paysages habités, au fil des heures, des jours et des saisons. Les panoramas sont vastes, parlants. Si le paysage prend toute sa dimension, l'homme y tient sa place à travers le pastoralisme, la récolte du tilleul, des olives, de la lavande. Même si le photographe a su balayer la région avec bonheur, nombre d'endroits n'apparaissent pas car ce monde est trop vaste et l'arpenter dans le détail exigerait plusieurs vies. Bien que datant de 2007, le livre dont les couleurs s'édulcorent un peu prend sa place dans les documents atemporels et immémoriaux qui sont un avant-goût du paradis.
