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Critique de kobayashee


Je remercie l'éditeur Geste éditions et l'opération masse critique de Babelio qui m'ont permis de découvrir ce livre.
Etant d'origine gilocrucienne, j'étais naturellement particulièrement intéressée par le sujet de ce livre.
Dans ce très bel ouvrage de 200 pages, l'auteur nous invite à une ballade dans la villes des Sables d'Olonne des années 50 c'est à dire dans une ville en pleine reconstruction après les dégâts causés par les allemands et entre autre à leur départ dans la nuit du 27 au 28 Août 1944.
Et c'est un pari réussi avec de multiples photos (souvent des cartes postales) et j'ai particulièrement apprécié les photos aériennes de l'époque qui permettent de se rendre compte d'un seul coup d'oeil de l'évolution de la ville.
Evidemment une très large partie de l'ouvrage est consacrée à l'activité maritime de la construction des bateaux, de la pèche à la transformation en conserverie. L'évolution majeure durant cette décennie étant l'abandon de la pèche à la voile.

Au niveau de mes déceptions :
- j'aurais souhaité que la situation de départ après la seconde guerre mondiale soit un peu plus étoffé mais j'imagine qu'il reste peu d'illustration de cette époque
- que les enjeux économiques, démographiques et politiques soient plus largement abordés (par exemple le maire de l'époque (1947/1960) Charles Rousseau est à peine mentionné alors qu'Odette Roux (maire de 1945 à 1947) l'est presque plus)
- quelques termes spécifiques non explicités (par exemple "rets" p71)
- quelques imprécisions de l'ouvrage (par exemple une photo de jeu de dame avec une légende de compétition de jeu d'échecs p171)
- j'aurais aimé en guise de conclusion une juxtaposition de quelques photos des années 1950 et actuelles

Au final, c'est un très beau livre que je conseille à tout ceux qui veulent redécouvrir cette cité balnéaire via une ballade historique photographique très riche.
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