AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


La narratrice vient d'apprendre une nouvelle intolérable, foudroyante : la douleur qui s'étend sur son bras depuis quelques semaines est probablement le symptôme d'une maladie évolutive. Elle sort du cabinet du neurologue avec la décision de tout quitter, enfants et mari, sans un mot. Elle rédige en revanche une longue lettre pour sa mère où elle dresse le bilan de sa vie. Elle explique sa difficulté à paraître, à être une femme comme les autres, elle va jusqu'à renier son bonheur d'avoir été épouse et mère. "Qui peut faire le tri parmi tout ce que j'ai mis en ordre apparent. J'ai vécu dissimulée. Je me suis déguisée." (p. 49). "Ce n'était pas une vie sans joie, c'était une vie sans vie." (p. 54).
On la croit bouleversée, désabusée par l'annonce de sa maladie. Certes, mais il y a une autre explication, très sombre, qui trouve ses origines dans l'enfance. La haine habite cette femme et on reçoit la révélation de son secret de plein fouet, après de longues considérations sur ses années de faux-semblants. Et alors on comprend mieux pourquoi le ton qu'elle emploie dans la lettre pour sa mère est si dur.
Roman très émouvant et percutant où une femme, pleine de haine face à la maladie et suite à un traumatisme de l'enfance, décide de lever le voile sur une vie de mensonges en accablant sa mère.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}