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Critique de ramettes


Le roman débute en italique avec une mise en garde concernant le Guatemala, sa capitale et ses habitants. Voilà qui n'est pas engageant et je ne crois pas que ce livre soit une publicité touristique. le réquisitoire du narrateur se termine par l'interpellation du personnage principal. Joaquín Casasola va se retrouve pris dans un mécanisme infernal. L'affaire semble simple mais petit à petit, elle se complique.
Je ne sais pas si c'est du à la narration et à la langue qui créent une mise à distance mais je n'ai eu de l'empathie avec aucun personnage.
A travers les différents protagonistes Rodrigo Rey Rosa dessine un pays ou la loi du plus fort ou du plus corrompu règne. L'argent est le nerf de la guerre. L'armée oppresse la population. Tout est faussé. D'ailleurs l'événement se déroule « le jour de l'armée guatémaltèque »
La police ne mène pas l'enquête, méthode expéditive, elle ne cherche pas plus loin c'est un détective privé payé par la mère. On ne cherche pas à savoir s'il y a autre chose derrière l'accident.
Dans un roman européen on aurait un accident, un délit de fuite, cas de conscience et la justice à l'oeuvre… Mais ici on a un constat sur la situation d'une société corrompue qui s'arrange avec sa moralité. Une satire de la société.

Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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