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Critique de Ogusta
Livre lu en juillet 2016 après une longue hésitation. J'avais rencontré Caroline Riegel au Festival du film de montagne où elle présentait son film : Semeuses de joie. Ce court métrage empli de paysages himalayens et asiatiques nous entraîne avec l'auteur et un groupe de nones du Zanskar qu'elle emmène en voyage à travers l'Asie.
Le livre, lui, raconte la longue marche de Caroline, 29 ans à peine, seule, du Baïkal à l'océan Indien. Ingénieur hydrologique, celle-ci décide de refaire le trajet d'une goutte d'eau depuis la plus grande réserve d'eau douce de la planète jusqu'à l'océan en passant pas l'Himalaya et la Mongolie, puis le Népal et le Tibet.
Soifs d'Orient est le premier tome et retrace la première partie du périple, en gros du Baïkal à Padum. Les descriptions sont précises et assez imagées, certains passages sur le bord du grand lac dépaysent complètement, on découvre surtout en profondeur les meurs des habitants. En effet, Caroline Riegel se mêle à la population et abandonne ses oripeaux d'occidentale sans complexe pour se fondre aux peuples qu'elle rencontre. C'est surement la principale bonne surprise de ce livre, même si je le savais déjà un peu après le film.
Ainsi elle va vivre des semaines avec les bergers mongols, chasser avec des russes, partager le quotidien des nomades, partager des traditions culinaires, travailler avec des inconnus, rencontrer des écoliers, faire la fête et nous livrer des morceaux de ces vies.
Pourquoi seulement une note de 3 dans ce cas ?
Soifs d'Orient est un récit ethnologique, il y manque à mon goût l'ivresse des grands espaces que la marcheuse solitaire va nécessairement traverser. On passe un peu à coté du désert de Gobi entre autres...
La soif de rencontres de Caroline Riegel la pousse à s'intégrer et à adopter facilement les meurs des habitants sans juger, c'est beau, et en perdant un brin son sens critique, dommage !
Et pourtant quel courage et quelle jolie leçon de vie et tolérance. Bravo Madame Riegel. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce "carnet de voyage" avec celui de Sarah Marquis qui fait presque le même trajet. J'ai une petite préférence pour la seconde qui s'attache davantage aux paysages et à la nature et reste elle-même quoiqu'il lui en coûte. Soifs d'Orient reste un magnifique voyage.
Le livre, lui, raconte la longue marche de Caroline, 29 ans à peine, seule, du Baïkal à l'océan Indien. Ingénieur hydrologique, celle-ci décide de refaire le trajet d'une goutte d'eau depuis la plus grande réserve d'eau douce de la planète jusqu'à l'océan en passant pas l'Himalaya et la Mongolie, puis le Népal et le Tibet.
Soifs d'Orient est le premier tome et retrace la première partie du périple, en gros du Baïkal à Padum. Les descriptions sont précises et assez imagées, certains passages sur le bord du grand lac dépaysent complètement, on découvre surtout en profondeur les meurs des habitants. En effet, Caroline Riegel se mêle à la population et abandonne ses oripeaux d'occidentale sans complexe pour se fondre aux peuples qu'elle rencontre. C'est surement la principale bonne surprise de ce livre, même si je le savais déjà un peu après le film.
Ainsi elle va vivre des semaines avec les bergers mongols, chasser avec des russes, partager le quotidien des nomades, partager des traditions culinaires, travailler avec des inconnus, rencontrer des écoliers, faire la fête et nous livrer des morceaux de ces vies.
Pourquoi seulement une note de 3 dans ce cas ?
Soifs d'Orient est un récit ethnologique, il y manque à mon goût l'ivresse des grands espaces que la marcheuse solitaire va nécessairement traverser. On passe un peu à coté du désert de Gobi entre autres...
La soif de rencontres de Caroline Riegel la pousse à s'intégrer et à adopter facilement les meurs des habitants sans juger, c'est beau, et en perdant un brin son sens critique, dommage !
Et pourtant quel courage et quelle jolie leçon de vie et tolérance. Bravo Madame Riegel. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce "carnet de voyage" avec celui de Sarah Marquis qui fait presque le même trajet. J'ai une petite préférence pour la seconde qui s'attache davantage aux paysages et à la nature et reste elle-même quoiqu'il lui en coûte. Soifs d'Orient reste un magnifique voyage.
