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Critique de girardmaxime


2009. Il avait un bon job, une femme indépendante qui l'aime. Il a tout perdu le jour où il s'est fait virer. Alors, il est parti fuir ce mode de vie moderne, métro, boulot, dodo, gagne beaucoup d'argent et tais toi, parti dans la maison de sa mère récemment décédée, et a rejoint, pour un coup de main, son ami d'enfance qui vit de petits boulots de travaux payés au black.
2024. Avec son ami, l'affaire a prospéré. Ils vivent maintenant dans des mobil-home en bord de mer, ils se sentent libres, mais voient bien que la société commence à changer.
2039. Seacity a envahi le paysage, et implanté sa vision du monde, mercantile, adapté au tourisme et à ceux qui peuvent s'offrir une vie décente. Lui est obligé de rejoindre le camping du coin, en bord de route, avec les autres exclus de la société.
2064. Pour se permettre des soins médicaux, on doit se faire exploiter, et se faire parquer dans des dortoirs immenses où son infirmière est son voisin de droite. On est devenu que des numéros...

Je ne saurais dire si j'ai aimé ce roman. La vision du monde, tel qu'il va peut être devenir, de l'auteur ne permet pas l'optimisme. Il se résume cependant à la main mise des grandes entreprises sur la vie de tous, sans prendre en compte tous les autres phénomènes de société que nous vivons actuellement (attentats, crises de migrants, mais aussi prise de conscience écologique, renouveau du commerce local...)
Je ne me reconnait pas non plus dans ce personnage, censé incarné une génération actuelle de trentenaire.
Pour autant, son évolution psychologique est bien traitée et on comprend pourquoi lui s'enfonce dans une vie vraiment trop injuste qu'il subit comme un caliméro au lieu de se prendre en main.
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