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Critique de Carole94p
Je remercie les éditions du Héron d'argent pour cette opportunité de découvrir l'un de leurs titres. Après avoir pris soin de regarder tout leur catalogue, qui d'ailleurs regorge de magnifique ouvrages, j'ai été rapidement intrigué par L'apprentie faucheuse, le premier tome de la duologie Rouge sang et noir corbeau de J. Robin. Entre son titre et cette couverture de dingue, j'ai eu envie d'en savoir plus. D'ailleurs, pour les amateurs, les illustrations (couverture et à l'intérieur) sont vraiment magnifiques et de l'autrice elle-même, alors j'ai envie de dire un grand bravo. de plus, la mise en page avec les illustrations au début des chapitres et entre les paragraphes font leur petit effet.
Rouge sang et noir corbeau, c'est l'histoire d'Amelia. En 1850, elle est la servante d'une riche veuve et n'a pas la plus belle des vies. Ses conditions sont minimes et sa maîtresse loin d'être tendre. Alors quand par un concours de circonstances Amelia meurt à cause de Gabriel (l'amant bien trop jeune de sa maîtresse), elle ne s'attendait certainement pas à devenir une petite faucheuse... Rongée par son envie de vengeance, elle fait de Gabriel, son Ankou... Mais même dans la mort le danger rode !
Le prologue nous plonge donc dans cette fameuse journée où tout va basculer. Nous faisons la connaissance de la douce et serviable Amelia, mais aussi de Gabriel. Fourbe, manipulateur et un meurtrier qui pour l'argent s'en prend à la veuve et maîtresse d'Amelia avant de causer sa propre mort. Après ça, nous entrons dans le vif du sujet. Cent cinquante ans ont passé et désormais, Amélia est l'une des sept petites faucheuses, censées récupérer les âmes des criminels. Un job fort satisfaisant pour elle et d'autant plus qu'elle a fait de Gabriel, son meurtrier, son Ankou. Son serviteur, son acolyte de mission. Une punition à la hauteur de ses crimes. Et autant vous dire qu'avec les années, son désir de vengeance n'a pas diminué, bien au contraire.
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce premier tome de Rouge sang et noir corbeau c'est son univers. Faucheurs, Cavaliers de l'apocalypse, au-delà, bref, nous sommes plonger dans un univers à la fois fascinant et encore peu exploité (du moins je trouve). Je me suis aisément laisser embarquer dans toute cette histoire à la fois un peu sombre et glauque, puisqu'il est question de la mort. Et en même temps, avec beaucoup d'humour (parfois noir) ce qui donnait la sensation de quelque chose d'assez léger finalement. de même que les quelques références extérieures permettent d'ajouter en crédibilité et sont des clins d'oeil assez cool.
Parlons maintenant personnage. En regardant encore plus en détail la couverture, je trouve qu'elle est d'autant plus parfaite pour illustrer les personnages. le petit sourire en coin, le regard acéré, bref, c'est totalement notre héroïne Amélia. Exit la gentille petite humaine qui n'ose rien dire et bonjour la faucheuse à la cape rouge. Nous sommes ici plutôt avec une anti-héroïne. Pour le coup, je l'ai trouvé vraiment très cruelle, voir méchante par moment. Au fil du temps sa rancune envers Gabriel (nommé Rain par la suite) l'a poussé à devenir bien différente de ce qu'elle était. Un côté très égoïste, compétitrice et lunatique à l'extrême. Concrètement, j'ai eu un peu de mal avec sa personnalité pendant une bonne moitié de l'histoire mais ensuite, je trouve qu'elle s'adoucit un peu au contact des autres.
Mais fort heureusement, nous n'avons pas que son point de vue. Deux autres sont proposés. le troisième ne sera pas abordé dans cette chronique pour garder le mystère. Mais le second point de vue de L'apprentie faucheuse est celui de Rain. Tout pourrait laisser penser qu'on ne va pas l'apprécier puisque à la base, c'est lui le criminel et meurtrier. Mais... En réalité, vu toutes les choses que lui fait subir Amélia, il a rapidement gagné en sympathie. Il faut dire qu'elle ne manque pas une occasion de lui rappeler qui est le maître (entre eux deux) et usera de tout pour le faire plier et regretter ses actes. J'ai eu beaucoup de peine pour lui, qui malgré tout, n'en veut pas à Amélia et se montre toujours présent lorsqu'elle en a besoin. Ajouté à cela son humour et vous êtes assurés de rire avec lui.
Finalement, ces deux personnages sont tellement opposés en termes de comportements, que cela s'équilibre plutôt bien. La cruelle et rancunière Amélia face à l'obéissant mais taquin Rain. Et puis, d'autres personnages viennent compléter notre duo. D'autres petites faucheuses, leurs Ankous, mais aussi Guerre, cavalier de l'apocalypse et j'en passe. Finalement, une équipe se forme et cela donne lieu à pas mal de changements mais aussi révélations.
Au fil des chapitres, l'intrigue prend un tout autre tournant. Car si je job d'Amélia et cette petite guerre entre elle et Rain est sympathique, un autre danger rode sur le Sanctuaire (là où tous les agents de la mort se retrouve) et notre apprentie faucheuse pourrait bien avoir besoin d'aide malgré son esprit compétitif. Mais je ne dirais rien de plus à ce sujet car le mieux est encore de le découvrir soi-même.
Vous l'aurez compris, ce premier tome de Rouge sang et noir corbeau, nous plonge dans un univers fascinant mêlant mort, âmes, cavaliers de l'apocalypse et toutes sortes d'autres créatures. Un univers à la fois sombre pour les sujets qu'il aborde mais aussi avec une bonne dose d'humour (merci Rain). Des personnages qui cassent les codes avec une anti-héroine et un criminel pas si mauvais que ça. Des rôles inversés qui donnent lieu à de bonnes réflexions entre bien et mal. Il faut un peu s'accrocher au début mais ensuite on en fait qu'une bouchée !
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
Rouge sang et noir corbeau, c'est l'histoire d'Amelia. En 1850, elle est la servante d'une riche veuve et n'a pas la plus belle des vies. Ses conditions sont minimes et sa maîtresse loin d'être tendre. Alors quand par un concours de circonstances Amelia meurt à cause de Gabriel (l'amant bien trop jeune de sa maîtresse), elle ne s'attendait certainement pas à devenir une petite faucheuse... Rongée par son envie de vengeance, elle fait de Gabriel, son Ankou... Mais même dans la mort le danger rode !
Le prologue nous plonge donc dans cette fameuse journée où tout va basculer. Nous faisons la connaissance de la douce et serviable Amelia, mais aussi de Gabriel. Fourbe, manipulateur et un meurtrier qui pour l'argent s'en prend à la veuve et maîtresse d'Amelia avant de causer sa propre mort. Après ça, nous entrons dans le vif du sujet. Cent cinquante ans ont passé et désormais, Amélia est l'une des sept petites faucheuses, censées récupérer les âmes des criminels. Un job fort satisfaisant pour elle et d'autant plus qu'elle a fait de Gabriel, son meurtrier, son Ankou. Son serviteur, son acolyte de mission. Une punition à la hauteur de ses crimes. Et autant vous dire qu'avec les années, son désir de vengeance n'a pas diminué, bien au contraire.
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce premier tome de Rouge sang et noir corbeau c'est son univers. Faucheurs, Cavaliers de l'apocalypse, au-delà, bref, nous sommes plonger dans un univers à la fois fascinant et encore peu exploité (du moins je trouve). Je me suis aisément laisser embarquer dans toute cette histoire à la fois un peu sombre et glauque, puisqu'il est question de la mort. Et en même temps, avec beaucoup d'humour (parfois noir) ce qui donnait la sensation de quelque chose d'assez léger finalement. de même que les quelques références extérieures permettent d'ajouter en crédibilité et sont des clins d'oeil assez cool.
Parlons maintenant personnage. En regardant encore plus en détail la couverture, je trouve qu'elle est d'autant plus parfaite pour illustrer les personnages. le petit sourire en coin, le regard acéré, bref, c'est totalement notre héroïne Amélia. Exit la gentille petite humaine qui n'ose rien dire et bonjour la faucheuse à la cape rouge. Nous sommes ici plutôt avec une anti-héroïne. Pour le coup, je l'ai trouvé vraiment très cruelle, voir méchante par moment. Au fil du temps sa rancune envers Gabriel (nommé Rain par la suite) l'a poussé à devenir bien différente de ce qu'elle était. Un côté très égoïste, compétitrice et lunatique à l'extrême. Concrètement, j'ai eu un peu de mal avec sa personnalité pendant une bonne moitié de l'histoire mais ensuite, je trouve qu'elle s'adoucit un peu au contact des autres.
Mais fort heureusement, nous n'avons pas que son point de vue. Deux autres sont proposés. le troisième ne sera pas abordé dans cette chronique pour garder le mystère. Mais le second point de vue de L'apprentie faucheuse est celui de Rain. Tout pourrait laisser penser qu'on ne va pas l'apprécier puisque à la base, c'est lui le criminel et meurtrier. Mais... En réalité, vu toutes les choses que lui fait subir Amélia, il a rapidement gagné en sympathie. Il faut dire qu'elle ne manque pas une occasion de lui rappeler qui est le maître (entre eux deux) et usera de tout pour le faire plier et regretter ses actes. J'ai eu beaucoup de peine pour lui, qui malgré tout, n'en veut pas à Amélia et se montre toujours présent lorsqu'elle en a besoin. Ajouté à cela son humour et vous êtes assurés de rire avec lui.
Finalement, ces deux personnages sont tellement opposés en termes de comportements, que cela s'équilibre plutôt bien. La cruelle et rancunière Amélia face à l'obéissant mais taquin Rain. Et puis, d'autres personnages viennent compléter notre duo. D'autres petites faucheuses, leurs Ankous, mais aussi Guerre, cavalier de l'apocalypse et j'en passe. Finalement, une équipe se forme et cela donne lieu à pas mal de changements mais aussi révélations.
Au fil des chapitres, l'intrigue prend un tout autre tournant. Car si je job d'Amélia et cette petite guerre entre elle et Rain est sympathique, un autre danger rode sur le Sanctuaire (là où tous les agents de la mort se retrouve) et notre apprentie faucheuse pourrait bien avoir besoin d'aide malgré son esprit compétitif. Mais je ne dirais rien de plus à ce sujet car le mieux est encore de le découvrir soi-même.
Vous l'aurez compris, ce premier tome de Rouge sang et noir corbeau, nous plonge dans un univers fascinant mêlant mort, âmes, cavaliers de l'apocalypse et toutes sortes d'autres créatures. Un univers à la fois sombre pour les sujets qu'il aborde mais aussi avec une bonne dose d'humour (merci Rain). Des personnages qui cassent les codes avec une anti-héroine et un criminel pas si mauvais que ça. Des rôles inversés qui donnent lieu à de bonnes réflexions entre bien et mal. Il faut un peu s'accrocher au début mais ensuite on en fait qu'une bouchée !
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