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Critique de simoncailloux
Maryvonne ROBINEAU et son mari Bruno sont de grands voyageurs. Ils ont l'habitude en cours de voyage de travailler en échange de gite et couvert. Ce sont aussi d'excellents conférenciers. Ils présentent leurs voyages. J'ai eu l'occasion de les entendre. Ils ont une grande faculté d'écoute et de partage réciproque.
L'expédition est tantôt contée par Bruno, tantôt et essentiellement par Maryvonne.
Leur livre est divisé en passages relatant les faits suivants :
• Qui est Jacques vénéré et à partir duquel le Camino s'est élaboré.
• Récit de la famille pèlerine.
• Jacquets du moyen-âge, brève histoire du pèlerinage.
• Quelques conseils pratiques pour tenter l'aventure du pèlerinage dont : -Quand partir ? Partir seul ou accompagné ? L'équipement. Combien de kilomètres par jour ? …
Lorsqu'on demande aux pèlerins pourquoi ils font le Camino ou ils ne répondent pas, la réflexion reste intérieure ou les réponses sont multiples. Il n'y a pas de réponse type. Les pèlerins sont de toutes nationalités, de tous milieu sociaux-culturels. Une très grande partie d'entres eux n'est pas croyante. Il y a même des adeptes des spiritualités orientales qui font le Camino. Il y a même des participants qui veulent mettre un maximum de km journaliers à leur compteur, des sportifs surdoués qui en font un défi. Il y a ceux en recherche du sens de la vie et ceux en recherche d'eux-mêmes.
Il y a la marche sous le soleil ou la pluie, le démarrage avant 6 heures du matin pour éviter les heures chaudes, l'objectif d'arriver à un gite le plus tôt possible pour ne pas s'entendre dire complet, les longues files d'attente pour les inscriptions, si le gite est complet, il faut parfois allonger la marche de deux ou trois heures pour atteindre le gite suivant, il y a les gites insalubre avec des souris qui courent dans le dortoir, la nuit blanche à cause des moustiques ou des ronfleurs. Aux gites, il y avait les ampoules aux pieds à soigner et les douches bienvenues à prendre.
Le couple Robineau attachait beaucoup d'importance aux rencontres, ils intégraient les joies et les peines des uns et des autres. Bruno a marché avec un analphabète ne sachant pas lire les topoguides. Il lui a servi d'éclaireur en échange de quoi l'analphabète s'occupait d'un des ânes de Bruno. Pendant deux semaines Bruno était seul car son épouse était avec Vincent 11 ans et Sarah 7 ans. Arrêt forcé sous surveillance médicale et même hospitalisation car Sarah a connu une grande poussée de fièvre.
Le Camino a été réalisé sur deux années. La première année le couple, les deux enfants et deux ânes pouvant porter jusqu'à 50 Kg. le départ a eu lieu à St Léonard de Noblat au NE de Limoges, l'arrivée pour la première année à Ostabat. L'année suivante a été réalisée le parcours espagnol. Maryvonne a réalisé une première partie seule, ensuite Bruno seul. Les 150 derniers Km ont été parcourus à quatre c'est-à-dire avec les enfants. Il n'y avait plus d'âne têtu de la partie.
En conclusion, les sources de motivation doivent être grandes pour faire la Camino.
L'expédition est tantôt contée par Bruno, tantôt et essentiellement par Maryvonne.
Leur livre est divisé en passages relatant les faits suivants :
• Qui est Jacques vénéré et à partir duquel le Camino s'est élaboré.
• Récit de la famille pèlerine.
• Jacquets du moyen-âge, brève histoire du pèlerinage.
• Quelques conseils pratiques pour tenter l'aventure du pèlerinage dont : -Quand partir ? Partir seul ou accompagné ? L'équipement. Combien de kilomètres par jour ? …
Lorsqu'on demande aux pèlerins pourquoi ils font le Camino ou ils ne répondent pas, la réflexion reste intérieure ou les réponses sont multiples. Il n'y a pas de réponse type. Les pèlerins sont de toutes nationalités, de tous milieu sociaux-culturels. Une très grande partie d'entres eux n'est pas croyante. Il y a même des adeptes des spiritualités orientales qui font le Camino. Il y a même des participants qui veulent mettre un maximum de km journaliers à leur compteur, des sportifs surdoués qui en font un défi. Il y a ceux en recherche du sens de la vie et ceux en recherche d'eux-mêmes.
Il y a la marche sous le soleil ou la pluie, le démarrage avant 6 heures du matin pour éviter les heures chaudes, l'objectif d'arriver à un gite le plus tôt possible pour ne pas s'entendre dire complet, les longues files d'attente pour les inscriptions, si le gite est complet, il faut parfois allonger la marche de deux ou trois heures pour atteindre le gite suivant, il y a les gites insalubre avec des souris qui courent dans le dortoir, la nuit blanche à cause des moustiques ou des ronfleurs. Aux gites, il y avait les ampoules aux pieds à soigner et les douches bienvenues à prendre.
Le couple Robineau attachait beaucoup d'importance aux rencontres, ils intégraient les joies et les peines des uns et des autres. Bruno a marché avec un analphabète ne sachant pas lire les topoguides. Il lui a servi d'éclaireur en échange de quoi l'analphabète s'occupait d'un des ânes de Bruno. Pendant deux semaines Bruno était seul car son épouse était avec Vincent 11 ans et Sarah 7 ans. Arrêt forcé sous surveillance médicale et même hospitalisation car Sarah a connu une grande poussée de fièvre.
Le Camino a été réalisé sur deux années. La première année le couple, les deux enfants et deux ânes pouvant porter jusqu'à 50 Kg. le départ a eu lieu à St Léonard de Noblat au NE de Limoges, l'arrivée pour la première année à Ostabat. L'année suivante a été réalisée le parcours espagnol. Maryvonne a réalisé une première partie seule, ensuite Bruno seul. Les 150 derniers Km ont été parcourus à quatre c'est-à-dire avec les enfants. Il n'y avait plus d'âne têtu de la partie.
En conclusion, les sources de motivation doivent être grandes pour faire la Camino.
