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Critique de fflo
Mon commentaire :
La vengeance du petit bagnard a le grand mérite de nous rappeler les effroyables conditions de vie des enfants emprisonnés dans les colonies pénitentiaires. Ces établissements, créés au XIXème siècle, au départ dans un but philanthropique, pour séparer les délinquants mineurs des majeurs, se sont avérés de vrais bagnes. de jeunes enfants, que seule la pauvreté avait conduits à commettre des délits mineurs pour ne pas mourir de faim, se retrouvaient entassés, sans hygiène, peu nourris, corvéables à merci, face à de vrais durs et des gardiens violents et sans la moindre empathie.
A partir de là, Florence Roche nous relate l'histoire de Marius, un jeune garçon qui a eu la chance d'être récupéré par son ancien instituteur à la fin de sa peine. C'est un garçon intelligent qui va tout faire pour sortir de sa condition. Il reste hanté par le souvenir des sévices endurés pendant son séjour au pénitencier. La promesse faite à ses camarades d'infortune de les venger ne le quitte pas. Il se rapproche d'une famille d'industriels normands qui lui semble être le seul lien avec son passé. Il devient alors leur comptable puis leur associé. Cette famille l'accueille rapidement dans son intimité sans se poser de questions. Tout est beau, tout est gentil ! Sans l'arrivée d'une mystérieuse tante, le mal incarné, qui le ramène à ses sinistres années d'enfance, il aurait peut-être fini par s'apaiser. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Ce roman tout à la fois historique et policier est bien écrit mais les ficelles sont assez grosses et l'enchaînement des péripéties peu crédible. Tout se finit bien et la morale est presque sauve, du moins elle me convient tout à fait comme, j'imagine, à la majorité des lecteurs.
#LaVengeancedupetitbagnard #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
La vengeance du petit bagnard a le grand mérite de nous rappeler les effroyables conditions de vie des enfants emprisonnés dans les colonies pénitentiaires. Ces établissements, créés au XIXème siècle, au départ dans un but philanthropique, pour séparer les délinquants mineurs des majeurs, se sont avérés de vrais bagnes. de jeunes enfants, que seule la pauvreté avait conduits à commettre des délits mineurs pour ne pas mourir de faim, se retrouvaient entassés, sans hygiène, peu nourris, corvéables à merci, face à de vrais durs et des gardiens violents et sans la moindre empathie.
A partir de là, Florence Roche nous relate l'histoire de Marius, un jeune garçon qui a eu la chance d'être récupéré par son ancien instituteur à la fin de sa peine. C'est un garçon intelligent qui va tout faire pour sortir de sa condition. Il reste hanté par le souvenir des sévices endurés pendant son séjour au pénitencier. La promesse faite à ses camarades d'infortune de les venger ne le quitte pas. Il se rapproche d'une famille d'industriels normands qui lui semble être le seul lien avec son passé. Il devient alors leur comptable puis leur associé. Cette famille l'accueille rapidement dans son intimité sans se poser de questions. Tout est beau, tout est gentil ! Sans l'arrivée d'une mystérieuse tante, le mal incarné, qui le ramène à ses sinistres années d'enfance, il aurait peut-être fini par s'apaiser. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler.
Ce roman tout à la fois historique et policier est bien écrit mais les ficelles sont assez grosses et l'enchaînement des péripéties peu crédible. Tout se finit bien et la morale est presque sauve, du moins elle me convient tout à fait comme, j'imagine, à la majorité des lecteurs.
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