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Critique de Calliope2017
La culture des apparences est un essai complexe et extrêmement riche, très intéressant à lire.
Plus qu'une histoire formelle du vêtement, c'est surtout un ouvrage de sociologie et d'histoire des moeurs. Daniel Roche ne consacre finalement qu'un chapitre sur quinze aux vêtements en eux-mêmes, et se concentre surtout sur le système vestimentaire, l'économie de la mode, les valeurs morales attachées aux vêtements... Il s'intéresse ainsi aux métiers de la mode (tailleurs, marchandes de modes mais aussi blanchisseuses, fripiers...), aux dépenses que consacrent les ménages aux vêtements selon leur rang social, à la naissance de la presse de mode, à la symbolique du linge et de l'entretien des vêtements ou encore aux valeurs attachées à l'uniforme.
On découvre le vêtement au coeur d'un système de valeurs et de pensées. Les vêtements font l'objet de lois, d'écrits de moralistes, de réflexions des auteurs des Lumières... Il faut s'habiller selon sa place dans la société de l'Ancien Régime, et ne pas offenser Dieu. le vêtement est également un bien de consommation, de prestige, qui fait vivre tout un système économique. Bref, le vêtement est au coeur d'une véritable "culture des apparences" aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Encore une fois, l'ouvrage est très dense et assez long et, si le style est assez fluide et clair, je le recommande aux lecteurs ayant déjà des bases en sociologie et/ou histoire de la mode.
Ce n'est pas le genre d'ouvrage qui fait rêver par l'évocation et les images des robes somptueuses des dames de la Cour, puisque l'auteur s'intéresse à la vie quotidienne de tous, et le peuple était plus nombreux que les nobles de Versailles ! C'est aussi cela que l'on apprécie dans ce livre : il considère la mode comme la manière de s'habiller, d'entretenir, d'acheter ses vêtements... de tout un chacun, et non d'une minorité élitiste, et cela à travers de nombreux détails très concrets et informations précises pour faire revivre une partie du quotidien de nos ancêtres.
Plus qu'une histoire formelle du vêtement, c'est surtout un ouvrage de sociologie et d'histoire des moeurs. Daniel Roche ne consacre finalement qu'un chapitre sur quinze aux vêtements en eux-mêmes, et se concentre surtout sur le système vestimentaire, l'économie de la mode, les valeurs morales attachées aux vêtements... Il s'intéresse ainsi aux métiers de la mode (tailleurs, marchandes de modes mais aussi blanchisseuses, fripiers...), aux dépenses que consacrent les ménages aux vêtements selon leur rang social, à la naissance de la presse de mode, à la symbolique du linge et de l'entretien des vêtements ou encore aux valeurs attachées à l'uniforme.
On découvre le vêtement au coeur d'un système de valeurs et de pensées. Les vêtements font l'objet de lois, d'écrits de moralistes, de réflexions des auteurs des Lumières... Il faut s'habiller selon sa place dans la société de l'Ancien Régime, et ne pas offenser Dieu. le vêtement est également un bien de consommation, de prestige, qui fait vivre tout un système économique. Bref, le vêtement est au coeur d'une véritable "culture des apparences" aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Encore une fois, l'ouvrage est très dense et assez long et, si le style est assez fluide et clair, je le recommande aux lecteurs ayant déjà des bases en sociologie et/ou histoire de la mode.
Ce n'est pas le genre d'ouvrage qui fait rêver par l'évocation et les images des robes somptueuses des dames de la Cour, puisque l'auteur s'intéresse à la vie quotidienne de tous, et le peuple était plus nombreux que les nobles de Versailles ! C'est aussi cela que l'on apprécie dans ce livre : il considère la mode comme la manière de s'habiller, d'entretenir, d'acheter ses vêtements... de tout un chacun, et non d'une minorité élitiste, et cela à travers de nombreux détails très concrets et informations précises pour faire revivre une partie du quotidien de nos ancêtres.
