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Critique de Lollipop59


"Fièvres rouges" est le premier roman historique d'espionnage de Judith Rocherman que j'ai pu découvrir avec plaisir grâce à @EditionsPlon que je remercie vivement. C'est aussi un roman féministe qui traite des problèmes d'avortements clandestins et des libertés sexuelles par le biais de l'homosexualité féminine.

La scène se passe dans les années 50 à Paris au coeur d'une cellule communiste de la place d'Italie qui porte les idées du camarade Staline. L'héroine principale est Julia Guzman qui est la fille d'un républicain espagnol mort pendant la guerre civile sur le champs de bataille de Jamara en 1937. Son compagnon d'armes, le français Sacha Grunewald, devient alors le père adoptif de Julia en épousant la femme d'Arturo, Igneza.

Animée par la même lutte contre le fascisme, Julia devient journaliste à Paris et milite au parti communiste. Elle est accueillie dans la famille de Sergei Dimitrov qui lui présente sa femme Emilie et leur petit garçon de 3 ans, Alexis. Insensible aux tentatives de séduction de Sergei, Julia se rapproche peu à peu d'Emilie qui ne cesse d'être rabaissée par son mari. Une idylle secrète va naitre dans ce monde d'hommes où les femmes n'ont pas leur place. Mais, Sergei décide de se venger de Julia...

Malgré certaines longueurs, l'intrigue policière devient de plus en plus prenante au fil des pages, surtout lorsque Julia décide d'espionner Sergei pour savoir si c'est un traitre du parti. L'intrigue amoureuse suscite l'émotion sans tomber dans le mélodrame et le personnage courageux de Julia est très attachant.

Petit bémol pour le dénouement qui est un peu trop abrupt et qui demande à être un peu plus étoffé, mais ce premier roman m'a beaucoup plu car il est très riche par les nombreux thèmes abordés avec beaucoup de réalisme, mêlant lutte des classes avec lutte des genres.
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