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Critique de Tandarica


Sans dévoiler l'intrigue foisonnante de rebondissements en tout genre, et après l'excellente critique de Tmor, je voudrais insister pour ma part sur le vocabulaire utilisé, plus précisément sur sa variété. C'est à la fois drôle, ludique, divertissant, mais aussi instructif (je suis redevable d'avoir appris des mots comme rodgersias, ou acanthes) avec assez souvent des figures de style presque poétiques, telles que des assonances et allitérations. Ainsi, dans l'inventaire fantasmagorique d'Avale-tout on trouve du « fil de funambule fluorescent », parfois il « se gonfle et glaviote » et les « sentinelles [sont] silencieuses ». Une belle musicalité de la langue qui accompagne en cadence le rythme des péripéties de Slaan, même si elle semble vouloir davantage succomber à l'amour qu'être une héroïne. Un autre exemple de richesse linguistique : pour décrire les actions autour d'une chute d'eau, Karine Ronse utilise le mot cataracte, n'en déplaise au sac qui se « nourrit d'imaginaire et pas de vulgaires boustifailles ».
L'objet principal de la quête étant Réa (comme réanimation ?), « l'unique survivante du réchauffement glamatique », il faudra atteindre la Cascade de l'envers dans la Terre du dessous. Pour suivre l'itinéraire, rien de mieux que la carte du début, qui, il faut le reconnaître rend mieux en couleurs (merci, Karine pour le marque-page !) mais qui reste parfaitement déchiffrable même en noir et blanc.
Enfin, j'ajouterai que ce tome 3, qui mêle avec talent conte pour enfants rêveurs, conte philosophique et littérature fantasy peut sans problème se lire aussi indépendamment des deux autres tomes.
Dépaysement et dépassement de soi garantis !
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