AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Phoenix_Chariakin


Je n'ai pas dépassé les 10 premières pages, qui sont un ramassis de clichés, de transformation de la femme en objet, et de fétichisation des rousses. "Ma première rousse, je l'ai embrassée devant un film", 2e phrase du texte. La femme n'est donc présente qu'en tant qu'objet de désir, et n'est définie que par sa couleur de cheveux. Vous pensez que ça part mal ? Attendez. "Outre sa qualité de rousse, Anaïs est une fille. Elle arriva donc en retard." 3e et 4e phrases de l'incipit. On confirme donc le fait qu'on se moque de la personne, on ne s'intéresse qu'à son apparence. Et on en profite pour placer un cliché bien misogyne sur les femmes. Et ce n'est pas fini, quel bonheur ! Nous avons ensuite droit à un joli festival de culture du viol. Par exemple, le fait de se faire belle pour un rendez-vous est une "discrète provocation". Ben voyons. Continuons (nous n'avons pas dépassé les 4 premiers paragraphes). Vient ensuite "l'odeur de rousse". On continue dans la fétichisation et la femme-objet. "Une odeur naturelle, animale, sauvage. Tropicale ?" Arrive l'imaginaire de l'exotisme, héritage colonial par excellence, et le poncif de la femme "fauve", sexualisation claire de celle-ci. J'ai oublié : l'odeur est "d'autant plus excitante qu'elle sortait des pores de la peau d'une jolie minette de vingt-trois ans". Je n'ai même plus les mots. La suite est dans la même veine. le style est déplorable, la femme rousse est décrite comme une bête de sexe, essuie tous les poncifs qui la poursuivent depuis des siècles, l'auteur est dans une espèce d'autosatisfaction constance de ce qu'il écrit, avec un regard empreint de ce qu'il y a de plus misogyne aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}