Il y a la forme. Celle de
Sarah Roubato, je la connais depuis ses premiers ouvrages ("
Lettres à ma génération" et "Trouve le verbe de ta vie"). Je ne suis pas surpris qu'elle m'enchante à coup de petites phrases dont le légèreté compense la charge sur le fond.
Car il y a toujours le fond. Celui d'une observatrice passionnée du monde. Inquiété mais, au final, jamais désespérée.
Qu'y a-t-il de Sarah dans toutes ces réalités/fictions que, d'ordinaire, nous ne voyons pas, nous ne pensons pas ? Jamais rien, jamais tout. Il y a assurément le coeur de son regard à la fois volontairement naïf, plein d'une vie exceptionnellement riche, et des savoirs, jamais arrogants, qu'elle a construit.
Bref, la lecture de ce livre court est une heure salutaire, qu'on approche ou non des trente ans.
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