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Critique de LittleBonsai
Une histoire de licorne rose à paillettes !
Idéal pour les fans, garçon ou fille, de licorne, de rose, de paillette.
Idéal, aussi, pour les parents qui n'en peuvent plus. J'ai une pensée émue, en tant que libraire, pour tous ces parents qui viennent chez moi, les cernes jusqu'au menton, et qui se retiennent de pleurer dès qu'ils voient cette nouveauté parfaitement mise en avant sur une de mes tables. Leurs enfants se ruent dessus et eux, adultes désemparés, me détestent ou pleurent carrément, c'est selon. Je les console avec des chocolats, du café ou du détartrant (selon le degré de décrépitude dans lequel ils sont).
Cet album a tout pour plaire : le dessin très enfantin (ma prof de litté jeunesse me giflerait volontiers pour avoir osé utiliser cet adjectif), le rose, l'humour omni-présent et, littérairement parlant, construire tout une histoire sur une figure de style très employée chez les marketeux, soit la prétérition, est un tour de force remarquable.
La prétérition : quoi ça être ?
Je ne dirai pas que c'est une figure de style consistant à dire ce qu'on promet de ne pas dire.
Vous avez compris ?
C'est de la mauvaise foi plus ou moins camouflée. L'autrice-illustratrice en joue, en tire toutes les ficelles les plus humoristiques qui soient.
Je n'ai pas d'enfant à l'heure où j'écris ces lignes, et je n'en aurai probablement jamais ; ceci dit, je connais ces parents qui n'en peuvent plus de raconter pour la 45678ème fois de la journée la même histoire qui parle, justement, de licorne rose à paillette.
Mais y a-t-il une histoire ? Bien sûr qu'il y en a une ! Elle est très positive, très optimiste. C'est très "feel-good", comme diraient ces personnes qu'on a envie d'embrasser à coups de parpaing dans la g... C'est d'ailleurs pour ça que je ne mets pas le plein d'étoiles dans ma notation : une littérature pour la jeunesse trop optimiste, c'est contre-productif. Maiiiiiis, l'humour l'emportant sur le reeeeeste... Je me tais.
Idéal pour les fans, garçon ou fille, de licorne, de rose, de paillette.
Idéal, aussi, pour les parents qui n'en peuvent plus. J'ai une pensée émue, en tant que libraire, pour tous ces parents qui viennent chez moi, les cernes jusqu'au menton, et qui se retiennent de pleurer dès qu'ils voient cette nouveauté parfaitement mise en avant sur une de mes tables. Leurs enfants se ruent dessus et eux, adultes désemparés, me détestent ou pleurent carrément, c'est selon. Je les console avec des chocolats, du café ou du détartrant (selon le degré de décrépitude dans lequel ils sont).
Cet album a tout pour plaire : le dessin très enfantin (ma prof de litté jeunesse me giflerait volontiers pour avoir osé utiliser cet adjectif), le rose, l'humour omni-présent et, littérairement parlant, construire tout une histoire sur une figure de style très employée chez les marketeux, soit la prétérition, est un tour de force remarquable.
La prétérition : quoi ça être ?
Je ne dirai pas que c'est une figure de style consistant à dire ce qu'on promet de ne pas dire.
Vous avez compris ?
C'est de la mauvaise foi plus ou moins camouflée. L'autrice-illustratrice en joue, en tire toutes les ficelles les plus humoristiques qui soient.
Je n'ai pas d'enfant à l'heure où j'écris ces lignes, et je n'en aurai probablement jamais ; ceci dit, je connais ces parents qui n'en peuvent plus de raconter pour la 45678ème fois de la journée la même histoire qui parle, justement, de licorne rose à paillette.
Mais y a-t-il une histoire ? Bien sûr qu'il y en a une ! Elle est très positive, très optimiste. C'est très "feel-good", comme diraient ces personnes qu'on a envie d'embrasser à coups de parpaing dans la g... C'est d'ailleurs pour ça que je ne mets pas le plein d'étoiles dans ma notation : une littérature pour la jeunesse trop optimiste, c'est contre-productif. Maiiiiiis, l'humour l'emportant sur le reeeeeste... Je me tais.
