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Critique de Aelynah


Cela faisait un moment que j'attendais la suite des aventures d'Opale notre petite apprentie-déesse de la chaleur.
Sa causticité, son courage, sa langue bien pendue et sa fraîcheur (paradoxal pour un dieu de la chaleur) sont tout un tas des raisons qui font que je l'adore. Sa naïveté et sa droiture aussi. Et dans le panthéon des dieux que nous connaissons avec le tome 1 ce n'est pas une sinécure que de rester soi-même face à ces parangons de sagesse et parfois de cruauté.
Après avoir découvert un complot visant son mentor, Yvan, Opale a aussi appris l'existence d'une épée tueuse de dieux. Caledfwlch est différente de leurs propres armes de dieux. Car là où les leurs blessent mortellement leur ennemi, elle permet tout de même à leur essence divine d'être transmise à un successeur. Caledfwlch, aussi appelée Excalibur par les hommes, l'envoie définitivement « ad patres ». de plus elle absorbe ses pouvoirs de dieux et rend son possesseur invincible. Ce qui en fait un artefact plutôt recherché pour qui veut prendre un peu d'ascendant sur les autres et exercer le pouvoir absolu.

Cela ne laisse pas présager de vacances pour la jeune déesse. Surtout qu'en intervenant lors d'une bataille entre dieux elle a un peu abusé de ses prérogatives et libérer une créature dangereuse. Elle se voit donc un peu dans le collimateur du chef des dieux Arktor qui va lui faire payer par quelques missions foireuses, parfois dangereuses mais surtout désagréables.
Ce deuxième tome va nous plonger au coeur des complots divins, des secrets enfouis dans le temps et de la vie des dieux.
Opale va faire des rencontres surprenantes au-delà des mondes connus. Elle va aussi devoir lutter contre elle-même pour garder sa probité et ne pas devenir aussi sauvage que Nethi.
C'est avec toujours autant d'humour et une plume aussi dynamique que David Royer nous emporte à la suite de sa petite déesse. Ses aventures sont semées d'embuches car ne la considère-t-on pas comme "un aimant à emmerdes", une gamine. Elle va devoir faire ses preuves et montrer les dents. Tout en gardant sans le vouloir une touche de candeur et de naïveté qui la rendent attachante et sincère.
Je me suis laissée emportée sans trop de difficulté dans ce récit. C'est un moment de délassement et de détente bien agréable de suivre Opale, même si son caractère de feu nous a fait frôler parfois la crise cardiaque. Par exemple, lorsqu'elle sort ses quatre vérités à des personnages qui pourraient l'écraser comme un moucheron juste parce qu'elle se sent dans son bon droit et veut lutter contre l'injustice. Là, elle nous émeut et nous fait frémir. On en découvre aussi beaucoup plus sur le passé des autres dieux, sur les raisons de leur comportement, sur leur sentiment les uns pour les autres. Ce sont des personnages complexes, sournois et parfois déroutants qui ajoutent au scénario son pesant de suspens et de frissons.
Un seul bémol et encore serait pour le passage du paradoxe temporel. J'ai tout à fait assimilé les raisons de ce problème, les conséquences aussi que cela devaient avoir sur le déroulement du temps mais j'ai eu plus de mal à apprécier ce passage. La notion d'épicentre était compréhensible mais voilà je ne sais pas pourquoi c'est le seul passage de ce roman qui m'a semblé, trop… bizarre. Et pourtant vous verrez qu'il y en d'autres tout aussi particuliers et même plus mais je vous rassure cela m'a dérangé 5s et je me suis replongée dans ma lecture avec passion.
Merci aux EDITIONS Nats pour ce deuxième opus que j'ai dévorétout comme le premier et que j'attendais avec impatience. Je n'ai pas été déçue car j'aime la plume de David Royer et j'ai hâte de le lire à nouveau.
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