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Critique de tulisquoi


Il y a des familles où on ne se parle pas. Les secrets se transmettent comme un fardeau de génération en génération, sans que quiconque n'ose briser le silence. Et parfois ces silences, ces souffrances, ont des répercussions physiques. « le médecin est une femme, elle dit que je ne peux pas rester comme ça. Non, elle a raison, je ne peux pas. Alors je décide d'y voir plus clair. de voir comment cela a commencé. Il faut bien que cela sorte. Pas de la guimauve, un truc collant, pas une eau tiédasse. le sang, c'est une histoire de femmes. Alors je fais le tour des femmes de ma vie. Quand j'étais un tas d'os elles m'ont parlé à leur façon, à la façon de la famille, mutique. »

Alors elle remonte l'histoire de sa famille, « ni riches ni pauvres, mais incroyablement préservés ». La grande mère qui « piquait comme un oursin, mais c'était plutôt un porc-épic, les épines rentrées sous la peau, prête à se retourner » et avec « des lèvres sans murmures ni baisers ». La mère qui ne travaillait pas et dont la peau sentait « l'odeur du fauve en cage ». Une mère qui à 40 ans a cessé de porter des bijoux, de la lingerie fine, n'a plus acheté de jupes ou de robes depuis longtemps. « Elle a fait place nette comme si ce n'était plus de son âge et qu'il lui fallait passer la main. » La soeur qui « brillait, [ça] scintillait, c'était clinquant », à côté de la narratrice qui « faisait pâle figure ». Cette soeur à qui tout semble réussir, la beauté, les garçons, le travail… L'amie finalement, celle qu'elle a depuis l'enfance et avec qui elle s'est fâchée, à qui elle voudrait aussi parler, être capable de le faire…
(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/cel..
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