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Critique de BazaR


BazaR
24 septembre 2014
Cet album est le deuxième que je lis dans la série d'Urban Comics de grande qualité « les grands récits et sagas DC de 1985 à 2011 ». Il contient le début d'une saga qui a une nouvelle fois bouleversé l'univers DC, l'un de ces aller-retour entre le multivers et l'univers unique.

Cette première partie commence par une enquête menée par l'infortuné Blue Beetle 2ème du nom. On l'a mis sur la paille et il veut savoir qui. Il n'est guère aidé par ses collègues, les Batman ou Superman trop accaparés par la sauvegarde du monde. Mais têtu, il lève un lièvre bien trop gros pour son estomac : un complot pour éliminer tous les êtres doués de super pouvoirs. Il en fait une indigestion…
Cette partie est la plus émouvante, la plus passionnante de l'album, écrite dans l'esprit du superbe « Crise d'Identité » on accède aux évènements à travers les yeux et les pensées de Blue Beetle, un gars obstiné mais qui ne se fait pas entièrement confiance, un gars qui galère, mais qui s'accroche, jusqu'au bout. Peu de baston ici, c'est plus la personnalité du héros qui est disséquée.

La suite voit le complot en action. On comprend que suite à certains évènements évoqués dans « Crise d'Identité » Batman a créé un ordinateur surpuissant – OMAC - sensé surveiller les super doués, mais qu'il en a perdu le contrôle au profit d'un autre individu qui a modifié le programme, passant de « surveillance » à « élimination ».
Cette partie est plus classique. Les épisodes mettant en scène Superman sont un peu répétitifs, illustrés par différents dessinateurs aux styles variés, ce qui nuit à l'unité de l'ensemble. Les épisodes suivants montrant l'ensemble des héros aux prises avec le danger partout à travers le monde ne réservent à chacun qu'une case ou deux. C'est finalement l'action d'un ou deux personnages qui dénoue l'intrigue, comme dans le Seigneur des Anneaux l'armée est là pour la diversion et le salut vient d'ailleurs. La part dramatique est aussi concentrée sur ces quelques personnages charnières.

Un très bon opus qui mérite sa place dans les « grands récits », bien meilleurs que ce que j'ai pu lire de Justice League Renaissance, la nouvelle mouture post 2011. J'attends la deuxième partie avec impatience.
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