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Critique de Breguet901s


J'ai eu un peu de peine à accrocher à cette enquête sur le décés 'accidentel' de Marie Virginie au Nakhichevan, mais le style agréable a permis de passer le cap du premier tiers à petite vitesse puis j'ai sorti le spi, déjaugé, et même surfé sur les pages jusqu'à 3h du matin. Intéressé par l'art roman, j'ai découvert avec notre toile d'araignée moderne que cette république autonome azérie était anciennement le Vaspourakan (Վասպուրական en arménien). Ce Caucase est un lieu d'histoire passionnante depuis quelques millénaires et on pourrait dire que l'histoire continue et même sans fin.. . Bakou, lieu qui me fut longtemps inconnu, me semble devenir de plus en plus familier au fur à mesure de mes lectures orientées vers la marche et la géopolitique. Haussmanienne, vénitienne, post-soviétique, peut être un peu 'astanienne', avec de l'odeur, de la rouille et des forêts de derricks, la présence du pétrole y est maintenant manifeste mais le désert l'entoure. Aurel, sans portable, et c'est peut être son avantage concurrentiel, fait chauffer ses neurones (et utilise un peu la toile) en analysant de visu, l'ambassadeur et ses collègues féminines de l'ambassade de France où il vient d'être muté, et où Marie Virginie était la femme de l'ambassadeur... ce sera tout de l'histoire.. Il ne vous reste plus qu'à foncer lire le reste et vous reconnaitrez les différents types d'hominidés qui forment la société azérie (mais peut être pas que...) et avant de lire l'épilogue, arrêtez vous comme moi, quelques instants, pour imaginer ce que vous y auriez écrit. Enfin bref, un livre à mettre dans ma pile à relire et à ce rythme là, mes chances d'être un lecteur de saga en plusieurs volumes s'amenuisent! Carpe Diem.
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