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Critique de Franz


Franz
22 septembre 2019
Dos au mur.
Après avoir occis deux sbires de la bande à Sledge, Tex Willer et Kit Carson demandent aux policiers de Frisco s'ils peuvent les identifier. Alors qu'ils ont délivré leur identité post mortem, les bandits amènent les rangers sur le port de San Francisco, au rade douteux du Dauplin bleu. Une rixe carabinée plus tard, les deux pards obtiennent de nouvelles informations qui les rapprochent un peu plus de l'épicentre du drame, là où gîtent Sledge et sa bande sans foi ni loi. Entretemps, Sledge a dépêché Lee, ancien comparse de Bowen, animé de ressentiment haineux, afin de lui expliquer de quels moyens de pression ils disposent pour obtenir sa totale soumission. Ils ont kidnappé Margie, la jeune femme amoureuse de Bowen et Tim, l'orphelin adopté par le pistoléro repenti. Pour Kenneth Bowen, la marge de manoeuvre est faible, voire désespérée. Alors qu'il s'est vu confier le convoiement d'un fourgon blindé par le banquier Ernie Gartside, Bowen va devoir détourner le convoi et l'amener dans la gueule du loup, au grand dam des hommes de l'escorte.
Superbe récit tout en tension et suspens qui ménage de vraies surprises et un retournement de situation inattendu et particulièrement bien amené, la deuxième partie de l'histoire avance sans mollir vers un dénouement tragique qui se déguste depuis les amuse-gueules soit les règlements de compte préliminaires jusqu'au plat de résistance final bien assaisonné de plomb. Gianluca Acciarino est royal aux pinceaux. Son trait vigoureux, précis et expressif, superbement étayé d'ombres profondes et bien circoncises est un régal visuel que les cadrages appropriés accusent encore. Savoir que le Tex mensuel puisse délivrer de telles réussites est une source d'étonnement et de d'émerveillement constants.
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