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Critique de hoel


hoel
08 septembre 2011
Après L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, Marc Ruscart, qui connait bien ce continent, signe son second titre se déroulant en Asie en autant de livres parus dans l'excellente collection Rivages/Noir. Dans Noir désert, deuxième enquête du Commissaire le Floch, c'est au Turkménistan – État d'Asie centrale dont certains ignorent même jusqu'à l'existence tant il est peu connu – qu'évoluent les différents protagonistes de l'histoire.
Le point fort de ce roman noir est clairement son cadre atypique et les descriptions qui s'en suivent. Au fil des quelque deux-cent-vingt pages que compte l'ouvrage, l'auteur nous fait visiter ce grand pays sur lequel règne en maître un despote pour le moins mégalomane : le Turkmenbachi. Sa monumentale statue orne le rond-point principal de la capitale. Ce qu'il veut, le « Père du peuple turkmène » l'obtient. Ainsi a-t-il décidé de débaptiser le lundi, qui porte dorénavant son nom, ou encore le mois d'avril qui porte celui de sa maman ! C'est lui aussi qui décrète les lois selon son bon vouloir. Fumer dehors est interdit au Turkménistan puisque cela ne plait pas au dictateur.
Si Noir désert vaut pour le dépaysement qu'il procure, on pourra regretter que l'intrigue n'ait pas été de meilleur niveau – seule la fin est très bonne. de facture très classique, elle peinera sûrement à satisfaire les lecteurs les plus exigeants.
Fort intéressant sans être transcendant, Noir désert est un assez bon roman noir qui vaut essentiellement pour l'originalité de son décor. Sans être non plus mémorable, sa lecture n'en demeure pas moins agréable. En attendant de voir ce que Marc Ruscart proposera à l'avenir, les lecteurs conquis par ce titre pourront se plonger dans L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, qui se déroule en Russie.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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