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Critique de michfred


Un sujet délicat dans lequel Melanie Rutten, qui aime et connaît les enfants, nous balance sans ménagement -les enfants vont toujours à l'essentiel et détestent qu'on tourne autour du pot- : Madeleine est morte, on l'a mise sous la terre, ses amis sont là, tout tristes.

Öko surtout. Parce que Madeleine lui faisait des gâteaux, lui donnait son jardin à cultiver et qu'elle lui disait qu'il était formidable. Öko aimerait partager sa tristesse avec Nour, mais elle semble n'avoir d'yeux que pour Roman.

Alors Öko est triste. Il a envie d'être seul.

La tristesse n'est pas un poison: c'est une façon de retrouver ceux qui vous manquent. On rêve, on redécouvre le blanc de la neige. Et on va au devant de ce petit yéti bien plus isolé que vous. Parce qu'il vient de loin. Qu'il ne parle pas votre langue.

Faire vivre le souvenir de Madeleine, pour Öko, c' est retrouver ses gestes généreux-mettre une assiette de plus pour ceux qu'on n'attend pas- , c'est distribuer ses mots pour que le petit étranger les apprenne. C'est lui donner sa maison.

C'est lui faire une place dans l'histoire de Madeleine. Dans leur histoire à tous.

La joie aussi renaît : Nour ne trouve-t-elle pas Öko formidable?

Magnifique livre, encore une fois, qui fait du chagrin de la mort, une leçon d'accueil, de tolérance.
Une jolie leçon de vie.

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