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Critique de Maritterature
Marie, enseignante en français vit une vie plutôt ennuyante au côté de Paul. Marie rêve d'être une grande écrivaine mais fait face à de nombreux refus. Celle qui rêve d'être sous les feux de la rampe, de briller, d'être vue, reconnue, fera la connaissance d'une jeune étudiante, Jade, dont les talents littéraires surpassent largement les siens. C'est alors que Marie sombrera dans l'obsession. Une obsession terriblement malsaine, voire pathologique.
Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, ni de cette autrice qui a remporté le Grand prix du roman auféminin en 2021. Et wow, quelle agréable surprise ! J'ai adoré cette lecture !
La personnalité de Marie est tellement bien creusée. Ses angoisses, ses obsessions, ses idées et rêves de grandeur…c'est juste parfait. Ma lecture était ponctuée de : Ben non ! Ben voyons donc ! Je suis demeurée fascinée par le travail de l'autrice, par sa capacité à si bien nous rendre les enjeux d'estime de Marie.
Ici, on ne peut toutefois pas parler d'un personnage attachant mais n'empêche qu'on a envie de la suivre jusqu'au bout. Je n'ai pas pu développer d'empathie pour elle. Je dirais plutôt qu'elle me faisait vraiment pitié. Au travers ce personnage malsain, l'autrice aborde les thèmes de l'envie, de la trahison, du narcissisme, de l'obsession et du syndrome de la page blanche chez l'écrivain.
J'ai bien aimé la plume de l'autrice qui maitrise à la fois la personnalité de son personnage principale ainsi que l'intrigue. J'ai trouvé le rythme parfait pour ce genre de récit. Parfois un peu plus lent pour bien s'imprégner de la psychologie du personnage et parfois plus dynamique, ce qui nous maintien en haleine jusqu'à la fin.
Un premier roman vraiment très prometteur et un nom, Elisa Sagnelonge, que je m'assurerai de suivre.
« Elle pouvait supporter l'échec, tant que le reste du monde échouait avec elle. Elle se convainquit que Jade n'était personne, et que ses textes, tout comme les siens, présentaient des défauts, des maladresses qui les rendaient ordinaires ; ordinaires et noyés dans le vaste océan des textes médiocres. »
Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, ni de cette autrice qui a remporté le Grand prix du roman auféminin en 2021. Et wow, quelle agréable surprise ! J'ai adoré cette lecture !
La personnalité de Marie est tellement bien creusée. Ses angoisses, ses obsessions, ses idées et rêves de grandeur…c'est juste parfait. Ma lecture était ponctuée de : Ben non ! Ben voyons donc ! Je suis demeurée fascinée par le travail de l'autrice, par sa capacité à si bien nous rendre les enjeux d'estime de Marie.
Ici, on ne peut toutefois pas parler d'un personnage attachant mais n'empêche qu'on a envie de la suivre jusqu'au bout. Je n'ai pas pu développer d'empathie pour elle. Je dirais plutôt qu'elle me faisait vraiment pitié. Au travers ce personnage malsain, l'autrice aborde les thèmes de l'envie, de la trahison, du narcissisme, de l'obsession et du syndrome de la page blanche chez l'écrivain.
J'ai bien aimé la plume de l'autrice qui maitrise à la fois la personnalité de son personnage principale ainsi que l'intrigue. J'ai trouvé le rythme parfait pour ce genre de récit. Parfois un peu plus lent pour bien s'imprégner de la psychologie du personnage et parfois plus dynamique, ce qui nous maintien en haleine jusqu'à la fin.
Un premier roman vraiment très prometteur et un nom, Elisa Sagnelonge, que je m'assurerai de suivre.
« Elle pouvait supporter l'échec, tant que le reste du monde échouait avec elle. Elle se convainquit que Jade n'était personne, et que ses textes, tout comme les siens, présentaient des défauts, des maladresses qui les rendaient ordinaires ; ordinaires et noyés dans le vaste océan des textes médiocres. »
