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Critique de Ziliz


La vie de collégien n'est pas une sinécure, souvenez-vous.
En 6e, on est souvent malmenés par les aînés, à l'école ou en famille. Et puis on doit assumer son physique. On se traîne déjà des complexes, pour la plupart (avant la magie douloureuse de l'orthodontie, par exemple), et tout ce qui pousse n'importe comment à la pré-adolescence (poils, boutons, nez, seins, jambes...), nous fait nous sentir gauches, laids. Il y a aussi ceux qui semblent avoir huit ans à l'entrée au collège, alors que leurs camarades sont nettement plus avancés. Tout cela peut rendre la perspective de la photo de classe encore plus empoisonnante que l'idée d'un devoir d'Histoire-Géo.

Marie Saint-Dizier raconte ici l'histoire de quelques élèves d'une même classe. A chacun sa galère à deux jours de la photo de groupe (cicatrice, pied bandé, cocard...), mais malgré quelques coups vaches, quelques mesquineries 'naturelles', une belle solidarité opère entre ces enfants.

Après avoir regretté le ton un peu vieillot (davantage 1980's que veille du 21e siècle), j'ai fini par trouver ces petits intéressants et touchants. Ils sont beaucoup moins turbulents et rigolos que le Petit Nicolas et ses copains dans les mêmes circonstances, mais bon... J'ai particulièrement aimé Julien et ses histoires de reflet.
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