Innocent Rouge, tome 4

Le trait graphique est toujours aussi magnifique. Cette histoire peut toucher, énerver, avoir des hauts et des bas. le fait d'être dans la période de la révolution française résonne aussi forcément pour ceux qui sont français.
La couverture a l'air folle, comme marie-josèphe par moment. Agréable à toucher, mais je déteste ces traits qui dénotent peut être la folie, la rage, mais me donnent surtout l'impression d'un travail mal fait, bâclé.
Opposer le frère et la soeur est une idée intéressante. Autant au début que à la fin, après il ne faut pas s'y perdre non plus surtout dans dans le chapitre de la fin.
Y avoir mis une touche du monde moderne est un pari risqué, qui peut être mal venu, introduit directement sans mot, ça donne l'impression qu'on est plus dans cette époque. Personnellement j'ai trouvé ça inutile et mal venu, rien ne l'empêchait de le faire avec des lettres. Ca m'a donné l'impression encore une fois d'un travail bâclé, de faire n'importe quoi d'un coup. On a eu cela, plus le fait d'avoir habillé marie-antoinette sans les apparats.
On est quand même assez informé et on voit très bien la frivolité de marie-antoinette, les traquenards des nantis, la dette, etc.
C'est un temps où le peuple se révolte, se questionne, où le roi commence à être vu comme une personne.
Et en même temps les sombres métiers d'exécuteurs, de bourreaux sont remis en question. La famille Sanson comment fera-t-elle pour survivre si on li retire tout cela ?
Les manigances sont toujours aussi écoeurantes, on est noble et tranquille, des innocents peuvent être exécutés, on peut même le savoir mais on exécute quand même. On dépense sans compter même l'argent qu'on n'a pas.
On nous montre aussi des choses, comme le marché des cadavres (oui c'est glaçant dit comme cela), etc.