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Critique de florencem


Pas l'un des tomes les plus joyeux qui soit, loin de là. J'avoue qu'au fur et à mesure, avec les mauvaises nouvelles qui tombaient, mon moral baissait également. Je ne dirais pas que ce tome dix-huit est sombre, mais clairement, il est un tournant pour l'avenir de Beck et cela pour plusieurs raisons. le sort s'acharne.

On commence doucement avec le départ de Maho qui se profile. Koyuki relativise et il y a un côté plus serein dans le traitement de cet éloignement. Je trouve même choux de voir que les autres membres du groupe soit solidaire avec notre jeune héros. Encore une fois, Beck est soudé, l'amitié est clairement présente.

Et puis, les événements s'enchaînent et là... Accrochez-vous. On perd un personnage clé pour moi qui va avoir un impact important sur l'un des membres du groupe notamment. La scène est choquante, même si on ne voit rien. Mais il est facile de s'imaginer ce qu'il se passe. Et je ne pensais pas que cet événement tragique aurait lieu. Personne ne le pensait d'ailleurs. Et c'est là, que je trouve vraiment dommage d'avoir intégrer dans Beck, cette histoire de mafia new-yorkaise. Pour moi, c'est de trop. Cela n'apporte rien à l'histoire, et le mangaka y ajoute de la violence qui me paraît gratuite. Il y a tellement d'obstacles autres qui peuvent se créer, sans compter qu'une mort accidentelle aurait eu le même impact... J'espère franchement que cette histoire va bientôt finir parce que je n'en vois pas l'intérêt. Et clairement quand Léon et compagnie arrive, je lis à peine en diagonale.

Et cette nouvelle n'est pas la seule qui va plomber l'avenir de Beck. Ce tome est vraiment la poise incarnée. J'ai même du mal à comprendre l'acharnement de ce producteur de Jpop pour ruiner l'avenir de Beck. Une petite vendetta puérile. Mais c'est aussi là que l'on voit que le show-business est un monde de requins. Et ça, j'adhère, même si je ne trouve pas ça génial pour le groupe, on reste dans un univers musical avec une réalité musicale, et pas ce côté gangster. Mais il en sort aussi du positif de cette galère. Beck voit encore combien il a de vrais soutiens au sein de groupes qu'ils ont connus depuis le début de leur carrière. Il y a une vraie cohésion, du soutien. Et je suis quasiment certaine que si Eiji était dans cette situation, le type pourrait pleurer dans le caniveau sans que personne ne vienne à son secours.

Un autre point m'a aussi un tantinet agacé : Ryu. Depuis le début, il est un mentor pour Koyuki, mais il est aussi le point faible de Beck. On le voit encore dans ce tome. On ne peut pas vraiment compter sur lui, il les lâche très régulièrement, fait n'importe quoi, et met en péril le groupe. Je suis d'accord qu'il avait ici des circonstances qui ont fait qu'il avait besoin de s'isoler, mais il va ensuite trop loin pour moi. Je ne sais pas ce qu'il deviendra et s'il restera dans le groupe au final, mais clairement, son attitude est plus que lassante.
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