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Critique de florencem


Le niveau est vraiment en dents de scie. En un sens, cela me donne de l'espoir, car je me dis qu'à un moment cela va se calmer et qu'on partira sur une base exclusivement musicale et que je vais accrocher un maximum.

Pas de surprise pour ce tome huit, étant donné que Beck est mis en avant quasiment tout le tome, et j'ai beaucoup aimé. On se consacre vraiment à la musique et au groupe, et pour le coup, c'est un manga sur la musique, ce que j'attends depuis le début. L'avenir de Beck est à un tournant. le futur des cinq copains semble être sur le point de décoller et d'être brillant. Reste à savoir s'ils ne se casseront pas la figure avant d'atteindre le sommet, et surtout si le prix à payer pour percer ne sera pas trop élevé.

Le côté magouille du monde musical est de plus en plus présent, également. Cela donne du piquant, et aussi deux facettes bien distinctes de ce monde. On a l'innocence de Koyuki, et la noirceur de Ryusuke. Et étrangement, ces deux facettes se marient vraiment bien dans le manga, alors qu'elles sont à l'opposées. L'humour y fait sans doute pour beaucoup, car il les lie et permet d'accentuer les différences. C'est osé et original. On balance entre le shonen et le seinen, clairement.

Autre point que j'ai apprécié, et qui rejoint aussi ce que je viens de dire : la séparation du groupe. Pas littéralement parlant, mais plutôt entre Taira et Ryusuke qui sont les plus âgés et les grands frères du groupe et Saku et Koyuki qui se laissent porter et qui sont sur un petit nuage. J'aime ce côté protecteur et insouciant. Chiba était entre les deux, d'ailleurs ! Mais il y a aussi, notamment vis-à-vis de Koyuki une prise de conscience. Il veut vivre sa musique en étant lui, et pas un copieur, et il se rend compte aussi que sa vie d'adulte n'est pas loin et que des choix vont devoir se faire. Si certains passages du manga sont encore carrément timbrés, il y a aussi parfois une profondeur qui fait du bien.
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