AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de svecs


svecs
11 décembre 2017
J'avais lu ce livre il y a plusieurs années mais n'en avais pas gardé un souvenir mémorable. J'avais d'ailleurs revendu ce livre sans regret. Je l'ai revu en bac à soldes et je l'ai racheté parce que j'aime le dessin de Zaraté et Sampayo n'est pas un mauvais scénariste, loin de là.
Ce fur donc une redécouverte, mais je dois reconnaître que cette histoire me laisse toujours aussi froid. Il y est question de 3 artistes qui vont être honoré par une fondation. Chacun à sa manière représente une vision assez radicale de son art. L'écrivain s'est fait connaître en refusant d'utiliser certains mots, réduisant de plus en plus son vocabulaire. le pianiste, fils d'un virtuose émérite, s'est distingué par une capacité de concentration qui amène son interprétation aux portes de la perception. le peintre est un spécialiste de l'autoportrait, mais a passé les dernières années à remodeler son visage pour atteindre une forme d'universalité du visage. Une journaliste entreprend de les interviewer pour débusquer ce qui les anime, ce qu'ils dissimulent.
Réflexion sur l'art et l'artiste, ce récit très ambitieux m'a pourtant fortement ennuyé. Il navigue en permanence entre approche philosphique et une forme d'absurdité assez déroutante. Par exemple beaucoup de dialogues en second plan renvoient à une situation politique troublée, qui semble entrer en résonance avec l'état d'esprit des personnages. Ce procédé ne fonctionne jamais vrament. Comme les interventions d'un garde du corps qui semble représenter le garant d'un certain ordre, qui confine à la brutalité sous-jacente des dictatures. Mais il semble tpujours déplacé, dans le mauvais sens du terme. Au lieu d'apprter un contre-point, il fait plutôt pièce rapportée. Déception, donc.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}