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Critique de Marmara


Non mais ! Je fais quoi ??? J'éclate de rire ou je me fâche toute rouge ? Certains auteurs et éditeurs auraient-ils oublié que les livres ont un coût ? D'autant que, soit dit en passant, côté prix, ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller !
Je me suis laissée, et "bien m'en a prit", embarquer dans les aventures d'une dénommée Thelma, quadragénaire carriériste et maman d'un garçonnet de 12 ans, qui suite à un accident se retrouve dans le coma. Louis, ainsi se prénomme l'enfant, avait consigné dans un carnet les rêves qu'il souhaitait réaliser. Qu'à celà ne tienne, sa mère les réalisera à sa place, et lui fera le compte-rendu de chacune de ses aventures, dans l'espoir de lui insuffler la force de lutter. Jusqu'ici pourquoi pas, c'est une idée comme une autre.
Sauf que des moyens financiers, il en faut. Eh bien tant pis. L'auteur nous sort de sous son chapeau une histoire complètement abracadabrantesque, et les euros tombent du ciel comme les champignons sortent de terre par temps de pluie. Je ne peux en dire plus, mais les lecteurs ayant lu ce livre savent pertinemment que la réalité serait tout autre, et qu'il en faudrait bien plus pour que tombe une telle manne céleste... le problème financier étant réglé illico presto et sans états d'âme par monsieur le romancier, voilà le lecteur parti à l'assaut des rêves de Louis. Mais tout sentiment de compassion vis-à-vis de Thelma est occulté, tant cette dernière se révèle l'archétype du pathétique. Les défis qu'elle relève sont d'un grotesque ! D'une platitude ! Elle en est ridicule, et c'est avec grand déplaisir que le temps d'une lecture je suis restée en sa compagnie.
D'autre part, j'ai eu le sentiment de me retrouver au Pays des bisounours. Je n'ai certes rien contre ce que je qualifie de "belles personnes", bien au contraire. Mais nul n'ignore que même dans le malheur, il arrive que nous soyons confrontés à la malveillance. Mais bon. Là, tout le monde est gentil, monsieur Julien Sandrel n'a donc pas à travailler la psychologie de ses personnages. Ils sont tous lisses, gentils, débordants de bons sentiments, ils se ressemblent tous, alors c'est toujours ça de gagné. Il y aurait encore beaucoup à dire, mais autant conclure. Ce livre est creux, mièvre, ennuyant, l'écriture aussi plate que tout le reste, mais mes chers amis (ies), de toute évidence, ça s'appelle "Littérature "...
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