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Critique de florencem


De retour à Papunika après leur combat contre le rejeton de Saboera, nos héros se retrouvent confronter à plusieurs problèmes. le manque d'organisation des humains face à la menace que représentent les forces du mal, ainsi que leur incapacité à fournir des armes à Fly. Pour le premier point… Il était temps, qu'au bout de quinze tomes et après que Fly et ses amis se soient « débarrassés » de sept ennemis assez puissants, sans aucune aide, que les Hommes réagissent… Et encore, c'est Léona, la plus jeune souveraine, qui prend les choses en main. C'est affligeant et réaliste en même temps. Et je ne parle pas seulement vis-à-vis de l'époque médiévale qui est représentait dans l'univers du manga.

Il faut dire, que depuis le début de l'histoire, l'espère humaine en prend sacrément pour son grade. Ce n'est pas volé, mais le mangaka met très souvent en avant nos ires défauts. En un sens, cela permet de valoriser encore plus nos héros, dont la vertu et le courage paraissaient être « hors norme ». Mais on perd vite foi en l'humanité. Dans ce quinzième tome, la vanité de certains fait immanquablement lever les yeux au ciel. Et voir leur déroute un peu plus tard n'est même pas jouissif… Tellement attendue d'une part, et ensuite on reste dans une logique de rentre pathétique ceux qui n'ont pas la fibre des héros.

L'autre partie du tome se consacre à la recherche d'une arme qui pourrait soutenir la force de Fly. Notre héros se retrouve avec une puissance telle qu'aucune arme ne lui résiste… Bien dommage, cela frôle le chômage technique quand même. Bon clairement et sans plaisanterie, cela ressemble à un obstacle qui va poser problème… cinq minutes tout au plus, mais il y a tellement un effet dramatique derrière cette recherche que le mangaka arrive à nous tenir en haleine. Et puis, c'est aussi l'occasion de découvrir les parents de Poppu.

Je me suis faite la remarque avec ce tome, mais je trouve vraiment que les personnages secondaires manquent de développement graphique. La mère de Poppu en est l'exemple flagrant. Elle ressemble à d'autres mamans que l'on a pu voir jusqu'à présent. Son mari est une caricature à lui tout seul… Alors d'accord, il y a trente sept tomes, difficile de prendre du temps sur ce genre de protagonistes… mais quand même. Heureusement, il y a Ron (le portrait craché de Elrond du Seigneur des anneaux !), cette créature du mal « reconverti » qui apporte un peu plus de « finesse ». Je ne sais pas si on le reverra par la suite, mais il est plutôt sympathique. Bourru mais juste. Très réfléchi et lucide.

L'autre point très intéressant du tome réside dans le fait que la puissance de nos héros est telle qu'ils se débrouillent seuls maintenant. du point de vue du développement, c'est plutôt chouette, et c'est aussi une preuve que les choses sérieuses vont commencer.
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