AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de florencem


Un tome que l'on pourrait qualifier d'entre deux. A savoir que la mission de sauvetage de Fly se termine pour laisser le temps à nos héros, ensuite, de s'entraîner un peu plus. C'est le genre de pause que j'apprécie particulièrement car c'est aussi le moment où les auteurs, en général, se focalisent plus sur leurs héros. Ce qui donnent plus d'interactions et qui permet aussi de voir combien les liens entre les personnages ont évolué.

Bon, par contre, deux jours pour s'entraîner… C'est quand même très très juste. Même si nos héros sont à la hauteur de leur prochain combat, il n'en reste pas moins que je vois mal comment en quarante huit heures, ils vont pouvoir se perfectionner. C'est ce qui arrive pourtant… D'accord, nous sommes dans un monde « fantaisie », qui plus est dans un manga mais quand même, au niveau crédibilité, ce n'est pas vraiment cela. Enfin, ce n'est qu'un petit détail.

Le plus important étant que le moral est là, que le groupe est plus soudé que jamais et qu'on a droit à des moments plutôt sympathiques durant ces quelques pages. La relation entre Matorif et Poppu est d'ailleurs celle que je trouve la plus touchante au fur et à mesure des tomes. le vieux magicien a beau faire son ronchon, il tient à son élève et le prépare du mieux qu'il peut. Poppu qui est le seul à avoir un mentor sur le long terme. Fait notable qui pour certains montrerait que le jeune homme est loin d'avoir les mêmes capacités que ses camarades. Pour ma part, je pense que la magie est innée mais a besoin d'un guide. Sans compter que Poppu n'appréhende pas encore tous les sacrifices que les incantations demandent. Avoir un professeur est probablement ce qui lui sauvera la vie. Il y a une sorte de fatalité en Matorif qui plane sur le destin de Poppu. C'est une impression que j'ai depuis plusieurs tomes. Comme si Poppu serait soit celui qui survivrait à tous ou bien qui se sacrifierait en utilisant un sort de trop. J'espère me tromper dans les deux cas.

Le passage avec Sam est aussi pas mal du tout. Déjà parce que les deux amis se parlent en tout franchise, sans arrière pensée (alors que Sam ne porte pas grand-chose…). Etrangement, il n'y a rien de sexuel dans cette scène alors qu'il était si facile de tomber dans cette approche. Poppu taquine Sam, mais on ressent plus une amitié, ou bien une relation frère/soeur. Comme un moment de paix. Comme si rien n'allait arriver.

Et pourtant… Hadora est de retour et avec lui cinq gardes d'une toute autre espèce. Ce qui est assez amusant, c'est qu'on a l'impression que ces nouveaux personnages sont bien plus forts que lui, mais en même temps, ils ont une telle loyauté envers le général des armées qu'on ne pense pas un seul instant qu'ils pourront le « destituer ». Il y a aussi une tournure plus chevaleresque dans l'approche du combat d'Hadora. C'est plutôt une bonne idée, même si on a du mal à comprendre pourquoi un personnage lié au Dieu du Mal ferait cela, et en même temps, je me dis que le fait qu'il ne soit plus fourbe n'est pas en faveur de nos héros.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (18)voir plus




{* *}