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Critique de florencem


Changement de cap pour nos deux héros avec une descente aux "enfers" si l'on puit dire, aka Horrencia Seth, univers parallèle peuplé de vampires. Même si l'on est toujours dans l'optique de la chasse aux vilaines sorcières et ici plus particulièrement Angela, le changement opéré avec l'apparition d'autres créatures surnaturelles est plutôt sympathique. Par contre, je ne goutte pas aux tomes de 140 pages, merci bien... Les deux histoire bonus à la fin du tome n'apportent absolument rien (même celle sur Fanola où on n'apprend rien de nouveau), alors que nous sommes en quête de réponses depuis maintenant plusieurs tomes... J'en conviens que finir sur l'image de la reine des vampires était parfait comme conclusion pour ce tome six de The Witch and the beast, mais franchement, cela entraîne plus de frustration et de mécontentement que de curiosité.

Un peu agacée donc après la fin de ma lecture d'où ma note un peu en deçà des autres tomes. Ce n'est pas une pratique que l'on voit très souvent, mais j'avoue qu'à chaque fois que c'est le cas, je lève les yeux au ciel. Car au final, tout ça pour garder un nombre de pages constant et faire payer au lecteur les 2/3 de ce qu'il a habituellement. J'espère franchement que cela ne se reproduira pas.

Nous voici donc dans un monde où les vampires règnent en maître mais avec de nombreuses règles ce qui induit une cohabitation plutôt réussie avec les humains. Horrencia Seth étant dépourvu de magie, ce sont donc les suceurs de sang, en quelque sorte, qui prennent la place des sorcières. S'ils sont civilisés, il n'en reste pas moins très violent, et plus on avance dans le tome plus cela est flagrant. Pour l'instant, nous sommes dans une phase de présentation et nous apprenons à comprendre les vampires tout comme Guido et Ashaf. La piste d'Angela est connue mais j'ai comme l'impression qu'elle ne sera pas atteinte avant un petit moment, surtout que l'un des accompagnateurs de nos héros les conduit à un incident diplomatique des plus fâcheux. Les vampires sont civilisés mais aussi très primitifs lorsqu'il s'agit de regagner son honneur... Pas sûr que l'on y gagne au change niveau créatures obscures.

Deux nouveaux personnages font donc leur apparition : Oskar une magicienne de l'Echo noir et Danword, un vampire. La première pourrait être intéressante mais elle est très effacée. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle a un rôle de potiche, mais pas loin. du coup, j'ai du mal à comprendre son utilité et l'intérêt d'en faire un personnage. Si son seul rôle et de faire un lien entre l'organisation et le vampire... cela gâche grandement son potentiel. Je me trompe peut-être, et je l'espère franchement. Danword est plus intéressant mais dans le sens où il incarne la nouveauté et une créature jusque-là inconnue dans ce monde. Je ne suis pas très fan de sa personnalité et pour l'instant à part le fait qu'il va pouvoir potentiellement conduire nos héros à Angela, il me laisse de glace. Je ne vois qu'une brute épaisse orgueilleuse et rien d'autre. Les deux nouveaux protagonistes sont donc juste des pions qui servent l'intrigue sans sortir du lot.

Bien que le sang frais (oui je sais, vampire, sang... c'était facile) apporte un peu de peps à l'univers, je ne suis pour l'instant pas trop convaincu par l'ensemble. Trop introductif, on assiste à des scènes de combat somme toute intéressantes, et une structure politique qui l'est tout autant, mais cela ne suffit pas vraiment. Peut-être que le prochain tome sera plus captivant car plus dans le vif du sujet, je l'espère fortement.
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