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Critique de Badadaboum
Ce roman graphique est en deux parties. La première est positive et la seconde devient progressivement dramatique.
Le témoignage est toujours aussi juste et sans parti pris. Des petits commentaires fléchés pointent ici et là des détails qui rendent le récit profondément réaliste.
Progressivement la bêtise crasse étend son emprise sur les personnes que le jeune Riad côtoie : ses camarades de classe qui se moquent de son nom et de son apparence, ses cousins Syriens et son père, complètement phagocytés par l'antisémitisme primaire et l'intégrisme religieux.
Si dans les trois premiers tomes le récit enjoué et drôle frôle souvent le drame sans s'y attarder - grâce au regard insouciant de l'enfance - avec le tome 4, la dure réalité rattrape la vie mouvementé de Riad et sa famille.
C'est une belle histoire formidablement racontée qui traite avec brio des thèmes du déracinement, du racisme, de l'adolescence, et de l'intégrisme qui peut être un formidable vecteur pédagogique pour les jeunes (et les moins jeunes).
Le témoignage est toujours aussi juste et sans parti pris. Des petits commentaires fléchés pointent ici et là des détails qui rendent le récit profondément réaliste.
Progressivement la bêtise crasse étend son emprise sur les personnes que le jeune Riad côtoie : ses camarades de classe qui se moquent de son nom et de son apparence, ses cousins Syriens et son père, complètement phagocytés par l'antisémitisme primaire et l'intégrisme religieux.
Si dans les trois premiers tomes le récit enjoué et drôle frôle souvent le drame sans s'y attarder - grâce au regard insouciant de l'enfance - avec le tome 4, la dure réalité rattrape la vie mouvementé de Riad et sa famille.
C'est une belle histoire formidablement racontée qui traite avec brio des thèmes du déracinement, du racisme, de l'adolescence, et de l'intégrisme qui peut être un formidable vecteur pédagogique pour les jeunes (et les moins jeunes).
